Comment se démêler les cheveux sans les abîmer

Quand on veut faire atteindre à sa tignasse une jolie longueur, il y a deux façons de procéder : soit on essaie de la faire pousser plus vite, soit on essaie de la raccourcir moins vite (et accessoirement, on fait les deux).
Or, côté raccourcissement, un des facteurs les plus important reste le démêlage.

La casse au brossage, un phénomène inévitable

Toute personne qui s’est un jour peignée ou brossée et qui s’est penchée sur le résultat s’est aperçue qu’en plus des cheveux entiers morts qui sont éliminés par le brossage, on retrouve dans son peigne ou sa brosse (et accessoirement partout ailleurs) des bouts de cheveux. En effet, les cheveux, c’est un fait, cassent au brossage. (1)

démêler les cheveux avec brosse ou peigne

Ces divers instruments de torture capillaire ne sont pas égaux en matière de casse au brossage.

Soyons francs, d’un point de vue scientifique, il n’est pas forcément simple d’estimer ce phénomène. Par le passé, on a fait des tests du type : on tire sur le cheveu jusqu’à ce qu’il casse en mesurant la force nécessaire pour y arriver. (1,2)
Malgré tout au bout d’un moment on s’est rendu compte que ce type de test n’était pas forcément pertinent, rapport qu’un monsieur répondant au doux nom de Hamburger s’est aperçu que la force requise pour casser un cheveu était supérieure à celle nécessaire pour purement et simplement l’arracher du cuir chevelu sur lequel il croît gentiment. (3)
Vu que même le brossage le plus vigoureux tend rarement à scalper le sujet, on s’est penché un peu plus avant sur la question.

La casse au brossage, comment ça marche ?

Dès 1975, monsieur Brown examinait des nœuds démêlés au peigne sous un microscope électronique. Il en concluait qu’entre l’endommagement que les cheveux s’infligeaient les uns aux autres par frottement, et le soulèvement et les déformations de la cuticule sous l’effet de la torsion, la casse au brossage était un mécanisme un peu plus complexe que « On tire bêtement dessus jusqu’à ce que ça casse ». (4)

En étudiant d’un peu plus près le phénomène, on s’est aperçu que comparativement, la plupart des fragments de cheveux qui jonchent le fond du lavabo après un démêlage sont de petite taille, alors que les fragments de grande taille ne sont pas légion.
D’une, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Mais surtout de deux, ça veut dire qu’effectivement, la rupture du cheveu ne se fait pas par un mécanisme bête et con. On est au contraire plutôt en présence d’une sombre histoire de nœuds qui se forment entre le peigne et le cheveu et créent un mécanisme assez complexe. En effet, dans le nœud, le peigne tire et pousse à la fois sur le cheveu, qui est donc à la fois en tension et en compression (oui, c’est comme ça que ça se dit quand on veut faire la fille qui sait de quoi elle cause). On rajoute par là-dessus une grosse louchasse d’abrasion, vu que les fibres frottent les unes sur les autres, et on arrive à la rupture. (1)

brosse peigne se démêler les cheveux

Brosses ou peignes créent des nœuds et des boucles dans les cheveux, qui vont casser à cause de la force appliquée mais aussi du fait des frottements entre fibres.

Les très petits fragments de cheveux, de 1 à 2 cm de longueur, cassent principalement du fait de l’abrasion causée par les frottements des cheveux contre les dents du peigne et les uns contre les autres. (5) La pointe des cheveux a en effet tendance à s’enrouler naturellement autour du peigne du fait du mouvement imprimé à la fibre lors du passage dudit peigne, particulièrement s’ils ont une forte charge électrostatique – l’effet cheveux électriques. (6)
Pour les fragments plus longs, la chose dénommée « charge dynamique » est une façon efficace de simuler la casse au brossage.
Sous le vocable un peu barbare de « charge dynamique » se cache en fait un processus tout simple : on fait une boucle avec un cheveu autour d’une dent de peigne et on lui applique sans prévenir une charge grosso modo équivalente à celle exercée quand on peigne sa douce chevelure. On s’aperçoit alors que plus les dents du peignes sont fines, plus le cheveu casse rapidement. (1)

dents peigne démêler les cheveux

La taille des dents du peigne va jouer un rôle primordial dans la casse au démêlage.

Toujours avec le même type d’expérience, on se rend compte que plus encore que la dent du peigne, c’est la charge dynamique autour d’un autre cheveu qui va dans la plupart des cas provoquer la casse. (5)
Tout ça est dû à une sombre histoire de force (rien à voir avec Star Wars™), c’est à dire la charge appliquée par rapport à la surface sur laquelle elle est appliquée. (5)
C’est abscons ?
Prenons l’exemple des talons hauts : si vous marchez sur une pelouse avec des chaussures plates, normalement tout se passe bien et vous resterez très probablement à la surface du gazon.
Maintenant, si vous déambulez sur la même pelouse avec votre paire de stilettos préférée, il y a toutes les chances que, bien que vous n’ayez pas pris 50 kg dans l’intervalle, soudainement votre démarche élégante souffre fortement du fait que vos talons s’enfoncent de plusieurs centimètres dans la verdure.
C’est que, bien que vous appliquiez sur la verte étendue dans les deux cas la même charge, c’est à dire le poids modique de votre personne, dans le cas n°1 la surface de vos semelles est raisonnable, tandis que dans le cas n°2 votre poids est concentré sur 1 cm², conduisant à des forces suffisamment importantes pour traverser la pelouse dans le sens vertical – ce qui, il est vrai, est rarement le sens de prédilection pour les traversée de pelouse.
(Si vous ne possédez pas de talons aiguilles vous-même, vous pouvez néanmoins réaliser cette expérience ludique à l’aide d’une amie mieux pourvue).
Bref, tout ça pour dire que niveau capillaire, c’est pareil. Plus la charge que vous appliquez à votre cheveu est répartie sur une petite surface, plus ça appuie fort et plus ça a des chances de casser.
Bien entendu, ce qui est vrai pour les dents du peigne est également vrai pour le diamètre du cheveu, ce qui veut dire que les personnes à cheveux fins seront plus susceptibles de voir leurs cheveux casser au brossage. (5) Elles atteindront donc généralement des longueurs moins importantes que les personnes à cheveux épais, chose que j’ai pu constater in vivo pendant mes quatre années scandinaves.

Ah, super, et si j’utilisais une brosse au lieu d’un peigne, du coup, ça serait pas plus con, si ?

Pas de moule, si.
Certes, les picots de la brosse sont plus éloignés les uns des autres que ceux du peigne. De fait, les pointes s’enroulent moins autour des picots de la brosse, ce qui conduit à moins de petits fragments de cheveux dans le fond du lavabo.
Par contre, la multiplicité des lignes de picot tend à créer plus de boucles de cheveux autour desdits picots, généralement plus haut dans la chevelure. On récupère alors beaucoup plus de longs fragments que lors d’un démêlage au peigne. (7)

picots brosse macro

Les picots de la brosse quoique larges et espacés, vont endommager le cheveux plus qu’un peigne à grosses dents, du fait de la multiplicité des lignes de picots.

Et si j’ai fait des décolorations ou que j’abuse du fer à lisser, ça change quelque chose ?

Franchement ? Oui. Sur des cheveux préalablement abîmés par les traitements chimiques ou la chaleur, par exemple, le seul fait de tirer sur le cheveu peut conduire à la rupture, car le fait que le cheveu ait des défauts diminue fortement la force nécessaire pour le casser. (1) Mais quelque soit le mécanisme de casse impliqué, le nombre de cheveux cassés au brossage sera de toutes façons supérieur sur cheveux abîmés, particulièrement au niveau des pointes. (6)

OK, mais quand-même, comment se démêler les cheveux en minimisant la casse alors ?

Personnellement, j’avais l’habitude de me démêler les cheveux en partant du haut, en bourrinant avec une grosse brosse.
Ça n’est pas comme ça qu’il faut faire.
Du tout.
On préfèrera démêler la chevelure mèche à mèche pour minimiser les forces de compression, qui peuvent être multipliées par 10 quand la mèche passe de 2 g à 6 g de cheveux. (1)
Toujours pour minimiser les forces de compression, on maintiendra la mèche de façon assez lâche. (1)
On démêle avec un peigne à grosses dents plutôt qu’un peigne à dents fines ou une brosse, et on commence par le bas de la chevelure pour remonter ensuite vers le haut. En effet, plus le coup de peigne commence haut et plus le nombre de boucles et de nœuds qui se forment autour des dents du peigne augmente, ce qui conduit à la casse de longs fragments de cheveux. (7)

Petit détail intéressant à retenir également des expériences de Robbins sur la casse au brossage : les cheveux égalisés cassent jusqu’à 3 fois plus que les cheveux coupés en biseau. (1) Dans une optique de conserver ses longueurs, on préférera donc une coupe en U, ou comme moi, une coupe « n’importe comment » vu que de toutes façons, quelques centimètres de plus ou de moins ne se voient pas des masses sur les cheveux qui ondulent un peu.

Mais surtout, surtout, on utilise un après-shampooing, une crème, un leave-in, une huile, enfin, n’importe quoi qui va lubrifier le cheveu. Les forces de friction entre cheveux sont dans ce cas fortement réduites, les fibres s’emmêlent peu entre elles, les pointes s’enroulent moins autour du peigne et la casse au brossage est limitée. (2,6,8-9)

brosse peigne démêler les cheveux

Il paraît que je suis une grande malade –  en tous cas c’est mon époux qui l’a dit, juste pasque j’ai commencé à compter les fragments longs et courts de mes cheveux lors du démêlage, pour voir si les théories de Robbins sont vérifiées.

Dans un prochain article, je me propose de mettre ces belles théories en pratique et de compter les cheveux cassés suite au démêlage avec divers instruments, mais en attendant, n’hésitez pas à me faire part de votre expérience avec brosse, peigne ou démêloir !

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BIBLIOGRAPHIE
1. C. Robbins, Hair breakage during combing. I. Pathways of breakage. J. Cosmet. Sci. 2006, Vol. 57, pp. 233-243.
2. T.A. Evans, K. Park. A statistical analysis of hair breakage. II. Repeated grooming experiments. J. Cosmet. Sci. 2010, Vol. 61, pp. 439-455.
3. W. Hamburger, H.M. Morgan, M.M. Platt. Some aspects of the mechanical behavior of hair. Proc. Sci. Sect. TGA. 1950, Vol. 14, pp. 10-16.
4. A.C. Brown, J.A. Swift. Hair breakage: the scanning electron microscope as a diagnostic tool. J. Soc. Cosmet. Chem. 1975, Vol. 26, pp. 289-297.
5. C. Robbins, Hair breakage during combing. II. Impact loading and hair breakage. J. Cosmet. Sci. 2006, Vol. 54, pp. 245-257.
6. C. Robbins, Y. Kamath. Hair breakage during combing. III. The effects of bleaching and conditioning on short and long segment breakage by wet and dry combing of tresses. J. Cosmet. Sci. 2007, Vol. 58, pp. 477-484.
7. C. Robbins, Y. Kamath. Hair breakage during combing. IV. Brushing and combing hair. J. Cosmet. Sci. 2007, Vol. 58, pp. 629-636.
8. A.S. Rele, R.B. Mohile. Effect of coconut oil on prevention of hair damage. Part I. J. Cosmet. Sci. 1999, Vol. 50, pp. 327-339.
9. S.E. Kelly, V.N.E. Robinson. The effect of grooming on the hair cuticle. J. Soc. Cosmet. Chem. 1982, Vol. 33, pp. 203-215.

14 Comments

  1. Très intéressant 🙂 Je suis dans le bon du coup, j’ai dernièrement fait acquisition d’un peigne à large dents en corne. Vas-tu parler également des différents matériaux (plastique, bois, métal, poil de sanglier, toussa) et les comparer ? Car on m’avait conseillé la corne, rapport au fait que c’est un matériaux composé de kératine, comme nos cheveux, et qui donc d’un point de vue structurelle était similaire aux cheveux. Je sais pas ce que ça apporte concrètement d’avoir un peigne en kératine brute similaire à mes tiffs, mais parait que c’est bien. Dans tous les cas, mes cheveux se portent beaucoup mieux depuis que j’ai appliqué pour ma personne caucasienne des conseils… afros ! Comme quoi 😉

    J’ai hâte de lire la suite ! Bonne année (et félicitation pour le mariage ? :p )

    • Je vais essayer de trouver de la littérature sur les matériaux des peignes et brosses, oui. Là, les expériences de Robbins, c’était tout plastique – peigne, brosse squelette et brosse de mise en plis.
      Effectivement, la kératine a une structure plus proche du cheveu, et j’ai lu à droite à gauche que c’était mieux, mais je ne saurais pas (encore) te dire ce que j’en pense.
      Si je me rappelle bien tu as le cheveux bouclé bien serré, toi, hein ? Du coup ça paraît pas idiot du tout de suivre les conseil pour cheveux afros, dans tout ce que je lis ces deux types de cheveux sont en général bien différencié des autres. Je pense que je ferais un article spécial cheveux bouclés avec les différences par rapport au cheveu lisse ou ondulé, sinon ça devient illisible.
      Une très bonne année à toi aussi, et merci pour les félicitations !

  2. Je plussoie ton époux rapport que tu es une grande malade!
    Remarque, petite fille , sur les conseils de ma mamie, le démêlage de mes sœurs et moi-même devait comporter précisément 30 coups de brosse sur chaque côté du crâne avant d’aller se coucher. D’où elle tenait un pareil chiffre : mystère?!
    J’ai succombé à l’achat du miracle technologique fait brosse, la tangle teezer qui est en plastique avec des picots souples (bouhhh le vilain plastique). Je ne sais pas comment ça marche mais ça démêle sans tirer c’est fou.
    Je te ferai tester à l’occasion si tu veux!

    • Oui, mais il a dit que c’était parce que j’étais une grande malade qu’il m’aimait ♥
      Deux fois 30 coups de brosse ? En général j’ai plutôt entendu 100, toujours conseillé par des grands-mères note.
      Et je suis bien intriguée par la fameuse Tangle Teezer, oui. Après j’ai vu certaines filles dirent que ça leur cassait plus les cheveux. Je suis un peu circonspecte sur tout ça parce que le peigne en corne fait carrément plus mal que la brosse en bois. D’où le fait de ramasser mes cheveux tous les matins pour les coller et les mesurer ensuite 🙂

  3. bon je vais m’y mettre parsque franchement raz le bol d’aller chez le coiffeur et qu’on me dise « vous devriez faire quelque chose ils sont très emméllés vos cheveux  » bah oui j’ai les cheveux méga fin en gros si ca peu m’éviter d’aller chez se professionnel qui m’effile des cheveux déjà fin ca me va . bisous a bientôt.

    • Essaye des trucs démêlants peut-être, genre crème ou huile ? Je fais un article dessus bientôt aussi, mais il y a des crèmes de jour pas chères du tout qui fonctionnent super bien dans les cheveux, sans les laisser gras ou dégueu. Du coup ça se démêle mieux et ça se ré-emmêle moins.
      Bisous aussi !

  4. Super article très intéressant (et humoristique comme d’habitude)! Je l’attendais avec impatience. 🙂
    Alors comme tu l’as déjà dit dans un commentaire, je suis aussi intriguée par la Tangle Teezer (malgré le méchant plastique beurk) et j’ai pu lire des choses abracadabrantes dessus. Peut-être craquerai-je un jour.
    Avant je tirais aussi comme une dingo de la racine de mes cheveux (fins et raides) jusqu’en bas avec une brosse en plastoc (ouille), j’ai changé mes habitudes depuis quelques mois (j’ai adopté une brosse munie de poils de sangliers et un bête peigne en bois). Je pense que c’est déjà mieux. Par contre une chose me turlupine: je ne peux pas laisser sécher mes cheveux sans les avoir démêlés, au risque de ressembler par la suite à un épouvantail. J’ai néanmoins lu que démêler ses cheveux quand ils sont mouillés, c’est le pire des sacrilèges… Mais que faire, diantre?!

    • Ha, ben contente que ça te plaise ! Il a été un peu long a écrire celui-là, il y avait de la matière…
      Et tout pareil que toi, plastique bof, j’aime vraiment pas, mais vraiment ces retours super contradictoires m’intriguent. Il va falloir qu’on se fasse une opinion par nous même j’en ai peur 🙂
      J’ai le même problème pour les cheveux humides, et j’ai pas bien résolu ça. A priori ça ferait plus de longs fragments de les démêler humides, sauf quand on est fortement bouclé – donc pas mon cas ni le tien. Du coup j’essaie de bien les démêler avant le shampooing, particulièrement si j’ai fait un masque qui s’y prête, genre huile de coco/aloe vera. Ça se passe quand-même mieux pour re-démêler rapidement sous la douche, et en y allant pas comme une brute en mettant une serviette sur la tête, je ré-emmêle pas vraiment.
      C’est pas parfait, mais je suis persuadée que si je démêlais à sec après le shampooing, en plus d’être tout moche j’en casserais encore plus tellement c’est ingérable !

  5. Idem j’ai succombé à la Tangle Teezer mais je n’ai pas noté une grande différence avec ma brosse habituelle sauf sur cheveux mouillés où là c’est clair qu’il est beaucoup plus facile de démêler : ça ne tire pas du tout. J’ai la chance d’avoir des cheveux épais donc pas de casse chez moi par contre qu’est-ce que je perds mes cheveux !

    • À la fin je vais en acheter une, hein ! Juste pour tester 🙂
      J’ai les cheveux assez épais aussi, donc j’ai pas une casse de folie, et je les perds pas des masses par contre. Enfin 35 à 40 cheveux morts par coiffage, ça me semble raisonnable vu la masse mais en fait j’ai pas bien de moyen de comparaison.
      Je vais prendre la tête de mon époux pour faire cobbaye 🙂

  6. Je confirme que la Tangle Teezer démèle surtout sur cheveux mouillés ! Elle est quand même bien pratique et j’ai beaucoup moins de casse en effet. Je pense que ça devrait t’intéresser du coup Rachel ;). J’ai fais d’ailleurs un article complet dessus si ça t’intéresses.
    Par contre j’abandonne définitivement l’huile de coco sur mes cheveux, j’ai essayé comme tu le préconisais précédemment mais mes cheveux détestent définitivement cette huile^^. Ils sont devenus super secs et abîmés. Snif, j’adorais l’odeur capillaire que ça offrait.

    • Bon, bon, bon. Je finis de déménager et je m’en procure une, de Tangle Teezer 🙂
      Quoique finalement, à la lecture de ton article, avec mes cheveux épais et longs, ça va peut-être pas être une grande réussite…
      C’est fou ça pour l’huile de coco ! J’ai une autre copine sur qui ça ne marche pas non plus, mais au contraire parce que ça lui laisse du gras sur les cheveux malgré des shampooings énergiques. Pour moi c’est une révélation, autant le karité n’a jamais super bien marché, autant le masque Aloe + Coco, je ne pourrais plus m’en passer. Je retrouve enfin des longueurs souples, et ça me limite même la casse au brossage.
      Comme quoi, l’universalité du soin, c’est pas pour demain, même au naturel…

  7. Alors la tangle, quelque mois après, achat ou pas ?
    Je l’avais aussi avant et j’en étais très contente mais comme mon cheveux est devenu mon dieu lol et que j’ai lu que keratine et plastique ne faisais pas bon mariage, je la prends plus, à tort peut-être.
    Question démêlage, sinon, on lit souvent que rincer à froid ressere les écailles et fait briller et on lit aussi que « meuuuuh non idée reçue de mamie », je demande au cas où tu saurais.
    Bises.
    Hi Hi j’ai presque tout lu ton blog.

    • Toujours pas ! En fait, depuis que j’ai mes peignes en corne, j’ai du mal à utliser autre chose. Ça démêle super bien sans trop abîmer la fibre, et pour moi aussi, le plastique c’est pas fantastique.
      En plus depuis peu j’arrive à dormir avec une tresse lâche sur le côté, du coup, le démêlage c’est vraiment pour dire…

      Je ne sais pas sur le rincage à froid, il faut que je me renseigne plus avant, ou que je fasse des tests. J’ai bien envie de reprendre contact avec mon ancien labo de fac, qui possède pléthore de microscopes !
      Bises aussi, et j’espère que la lecture t’a plu !

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