Déodorants : les sels d’aluminium et pourquoi c’est bof pour la santé

Je vous avais déjà touché deux mots de ma quête du déodorant parfait, mais sans vraiment développer. En effet, tout le monde est maintenant vaguement au jus que les déodorants classiques, c’est le mal, et on voit fleurir sur les présentoirs des supermarchés pas mal de déodorants « naturels » à la pierre d’alun.

Outre le fait que pour la majorité, ils n’ont de déodorant que le nom, si comme moi vous avez trois connaissances en chimie, vous vous êtes peut-être posé une question existentielle, qui se résume par : si les sels d’aluminium sont pointés du doigt, pourquoi mettre de la pierre d’alun, qui est aussi un sel d’aluminium, dans un déodorant ? Le marketing vous répondra que c’est parce que c’est de la pierre d’alun « naturelle » et que du coup ça change tout.

Alors, les sels d’aluminium sont-ils vraiment dangereux ? La pierre d’alun naturelle est-elle inoffensive par rapport à sa copine la pierre d’alun synthétique ? Et surtout, comment se désodoriser le dessous de bras de façon efficace et sans danger ?
Si vous le voulez bien, explorons ces questions à travers une petite revue biblio.

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Au rayon bio, les déodorants se multiplient comme des lapins priapiques. Si la mention « sans sels d’aluminium » figure généralement en bonne place sur le packaging, l’efficacité n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous.

Pourquoi les sels d’aluminium dans les déodorants ?

Si on en croit Jungermann, c’est autour de 1950, donc finalement assez récemment, que l’on a commencé à développer les anti-transpirants. En 1974, le principal souci, c’est de trouver une formulation qui soit à la fois « versatile, efficace et élégante du point de vue cosmétique ». (1)
Il est admis déjà à l’époque que le chlorure d’aluminium est un anti-transpirant qui déboîte. (1,3)
Si l’on a des réserves sur la sécurité du déodorant, c’est surtout à cause de l’inhalation de particules lors de l’emploi d’un aérosol, et le seul souci que l’on trouve au sujet du chlorure d’aluminium, qu’on utilise à l’époque depuis presque 30 ans, c’est son acidité, qui cause un certain inconfort et des trous dans les vêtements. (4)
À l’époque, le progrès c’est forcément beau et bénéfique, et pas un seul instant on se dit que tiens, si ça fait des trous dans les vêtements, ça pourrait peut-être faire des trous dans les gens aussi.
De toutes façons, ça tombe à pic, on découvre justement le chlorhydrate d’aluminium, moins acide et aussi presque aussi efficace que son petit camarade, et on en colle joyeusement 20 à 25 % dans les préparations déodorantes, même si on ne sait pas encore trop bien comment ça marche cette affaire là. (3,4)

Ah oui tiens, comment ça marche au fait ?

Les sels d’aluminium inhibent les fonctions des glandes sudoripares, et après application, moins de 5 % d’entre elles fonctionnent encore normalement. Ladite inhibition est due majoritairement à un composé amorphe, issu de la réaction entre la transpiration et le chlorhydrate d’aluminium, qui vient se loger dans le canal sudoripare et le bouche. (5)
D’aucuns pourraient se demander si c’est vraiment une idée lumineuse que de perturber les processus d’élimination naturels, mais je vous avoue que le sujet étant déjà assez vaste, on ne va pas digresser. L’essentiel c’est que les sels d’alu bouchent les canaux sudoripares, on ne transpire plus et c’est la fête.

OK, c’est super efficace, mais pourquoi c’est considéré comme dangereux ?

Contrairement au chlorure d’aluminium, qui pénètre assez profondément dans l’organisme, le chlorhydrate d’aluminium semble à première vue pénétrer uniquement la couche cornée des avant-bras. (6)
À seconde vue cependant, il y en aurait peut-être un peu qui pénètrerait un peu plus loin. (5) Et finalement, quand on creuse un peu plus, il apparaît que les sels d’aluminium parcourent plus de chemin encore quand ils sont appliqués sous les aisselles. (7)

Calamitas, me direz vous, mais est-ce que c’est vraiment dangereux d’avoir des sels d’aluminium en balade dans l’organisme ?
Comme d’habitude, on ne sait pas.
Ben oui.

Il y a les tenants du « Nan, c’est pas dangereux, promis on a tout bien testé ». Ça pénètre pas le derme de façon significative, ou alors peut-être un peu mais parce que les études ont été mal faites, affirme tout un panel d’experts. Et puis pour ce qui est du lien avec le cancer du sein, on a bien vérifié sur 1 000 femmes, et franchement, même en cherchant bien, on trouve pas de lien. Bon, OK il y a une autre étude qui dit qu’eux aussi ils ont pris 1 000 femmes et que là, pas de moule, il y avait un lien entre l’usage de déodorant et le développement du cancer du sein (8), mais vu qu’il n’y a pas que du chlorhydrate d’aluminium dans les déodorants, ça pourrait être lié à autre chose. (9)

Ce que nous disent ces experts, en gros, c’est qu’il n’y a pas de preuve significative que les déodorants aux sels d’aluminium causent un cancer du sein. Et ils ont raison.
Malheureusement, il n’y a pas non plus de preuve significative qu’ils n’en causent pas.

Vous allez me dire, si on part comme ça, on pourrait supposer que l’ingestion de carottes cause un cancer du petit orteil, et vu qu’il n’y a pas de preuve que c’est pas vrai, arrêtons tout bonnement de manger des carottes, rapport qu’au vu du principe de précaution, on ne sait jamais.
Ouais.
Sauf que pour les sels d’aluminium, s’il n’y pas de preuve, il y a quand-même forte suspicion.

On retrouve en tête des détracteurs des sels d’aluminium Philipa Darbre, dont on a déjà cité l’avis sur les silicones. Son sujet de recherche, c’est le cancer du sein causé par des perturbateurs endocriniens. Dès 2003, elle écrit un article qui dit que OK, c’est pas bien sûr que les déodorants aient une incidence directe sur le cancer du sein, mais que bon, vu que le nombre de ces cancers augmente sensiblement depuis 30 ans, qu’ils sont drôlement proches des aisselles, et que 90 % d’entre eux ont une cause environnementale liée au mode de vie occidental, ça serait pas con de se sortir les doigts du c** et de faire un poil de recherche sur le problème. (10)
Tout comme nos experts précédents, M’ame Darbre dit que franchement, vu tous les composés d’un déodorant classique, si promotion du cancer du sein il y a, ça pourrait être aussi bien dû aux sels d’aluminium qui bloqueraient tous les canaux indifféremment, qu’à la cyclomethicone, au triclosan ou au benzyl benzoate, qui sont des perturbateurs endocriniens. (11)

Grosso modo, quand-même, que ce soit le panel d’experts ou Philippa Darbre, tout le monde est plutôt d’accord pour dire que quelques recherches en plus sur le sujet, ça ferait pas de mal pour se faire une idée.

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Le déodorant Sanoflore « Nuage de fraîcheur » présente une liste INCI qui n’affriolera pas forcément l’amatrice de cosmétique naturelle. Quoique bio et sans sels d’aluminium, ses dérivés du benzène et sa fragrance opaque n’en font pas forcément un candidat idéal pour les dessous de bras.
De toutes façons, même si son parfum est particulièrement agréable à l’application, il dégage une assez nette odeur de pipi de chat après 2 heures et m’a rendu les aisselles jaunes.
C’est pas encore celui là le déo idéal.

Ça roule pour le cancer du sein, mais on évoque Alzheimer ?

Là encore, on n’est pas bien sûr. Entendez-moi bien : on commence à être assez convaincu que l’aluminium est un neuro-toxique et que sa présence dans le cerveau humain favorise la démence de type Alzheimer, même si comme d’habitude on a les tenants du pour et du contre. (9,12-13)
Si les tenants du pour incriminent plus généralement l’eau potable (12) ou l’alimentation (13), la question de la pénétration de l’aluminium dans l’organisme via des produits cosmétiques se pose néanmoins, surtout sur une peau lésée, par exemple par le rasage. En effet, si seulement 0,5 % de la dose d’aluminium appliquée sur une peau saine sont stockés dans l’épiderme, 18 % du même aluminium commencent un squat sous vos dessous de bras si ceux-ci sont abîmés. (14)
L’AFSSAPS, aujourd’hui ANSM, considère d’ailleurs en 2011 que le taux d’aluminium dans les déodorants devrait être limité à 0,6 % et qu’il serait judicueux d’imprimer la mention « Ne pas appliquer sur une peau lésée » sur tous les déodorants – oui, oui, en tout petit, là où on lit pas. (14)

Bon, ben zut, et la pierre d’alun alors ?

La pierre d’alun pure, qu’on applique consciencieusement sous les bras après l’avoir humidifiée, a l’avantage de ne pas contenir de conservateurs, parfums et autres antibactérien organique. Ça reste un sel d’aluminium (15), mais les fervents défenseurs de ce mode de désodorisation clament haut et fort que celui-là est sans le moindre danger.
Difficile de se faire une idée sur le sujet, vu qu’on trouve assez peu de données récentes dans la littérature. Utilisée dès 1900, la pierre d’alun est astringente (16) mais aussi désinfectante, déodorante (17) et anti-transpirante. (18)
Négligée pendant longtemps au profit des chlorure et chlorhydrate d’aluminium, elle bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt récent, et on ne trouve donc pas encore d’étude d’absorption à son sujet. Nul doute cependant que ça ne tardera. Dans l’intervalle, faites comme bon vous semble, même si j’avoue que personnellement je vais m’abstenir en attendant de plus amples informations.
Au passage, des cas d’allergie à la pierre d’alun sont rapportés. (19)

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Le déodorant Casino Bio pourrait à la limite être considéré comme ayant un quelconque pouvoir déodorant par une personne à sudation naturellement modérée, qui se tiendrait dans un endroit très frais, bien ventilé, et ce seulement si le test ne durait pas plus de 3 minutes.
Comme son comparse de Sanoflore, il présente bien un avertissement à ne pas l’utiliser sur une peau irritée, bien caché sous le petit volet de la composition. S’il ne contient pas de sels d’aluminium, on peut se demander s’il est pertinent d’inclure de l’aloé vera dans sa composition, une substance étant rapportée comme ayant une activité œstrogénique par certains auteurs. (23)

J’ai lu que la pierre d’alun naturelle était le bien et la pierre d’alun synthétique l’instrument de Satan ?

On lit sur le sujet une tonne d’inepties, c’est atterrant comme le marketing pro-naturel apprend du marketing conventionnel et s’attache à enduire le consommateur d’erreur, à défaut de déodorant.
D’où vient la confusion ? De la dénomination générique « pierre d’alun », qui désigne en fait à la fois l’alun de potassium, marketée comme « pierre d’alun naturelle », mais aussi toute une famille de composés, allant de l’alun de potassium en passant par l’alun d’ammonium ou l’alun de sodium ou de chrome.
L’alun de potassium et celui d’ammonium ont tous les deux les mêmes propriétés quand à la transpiration. (18)
Petits morceaux choisis au hasard de mes périgrinations électroniques :

  • « La pierre d’alun naturelle est un sulfate d’aluminium et de potassium hydraté qui ne peut pas être synthétisé »
    C’est partiellement faux. Si la composition est exacte (15), il est par contre tout çà fait possible de synthétiser un alun de potassium. (20)
  • « La pierre d’alun synthétique est de l’alun d’ammonium, qui contient de l’aluminium non-hydraté qui peut se fixer sur la peau ».
    Ça n’est pas forcément vrai, il faut même parfois bien se forcer pour ôter les molécules d’eau qui font la ronde autour de l’aluminium dans le sulfate d’ammonium et d’aluminium. (21) On trouve cependant de l’alun d’ammonium anhydre. (22)
    Je serais bien incapable de vous dire lequel on vous propose de vous mettre sous les bras, par contre.
  • « Le seul dérivé d’aluminium actuellement remis en cause est le chlorhydrate d’aluminium. Les autres dérivés sont inoffensifs en ce qui concerne leur utilisation en cosmétique et l’éventuel passage à travers la peau. »
    On l’a vu précédemment, loin s’en faut. Le chlorure d’aluminium et quelques autres composés sont également mis en cause. On peut donc légitimement douter de la véracité de « l’information » dispensée.
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Le bicarbonate de soude possède les avantages majeurs de désodoriser très efficacement, d’être bon marché, trouvable partout et de ne pas contenir d’aluminium. Par contre, certaines, et j’en fais partie, le trouverons irritant sur la peau fragile des aisselles. On l’étudiera plus en détail dans la deuxième partie de cet article.

Super, et je me mets quoi sous les bras, moi ?

Shelley prescrivait le repos et la relaxation pour transpirer moins sous les bras. (16) D’aucuns, et j’en fais partie, trouverons que c’est tout de même un peu succinct comme déodorant.
Fort heureusement, il existe quelques alternatives plus ou moins naturelles qui permettent de se concocter un déo maison efficace.
Cliffhanger de folie, je vous en parlerai dès la semaine prochaine dans la deuxième partie de cet article !

BIBLIOGRAPHIE
1. Jungermann, E. Antiperspirants: New trends in formulation and testing technology. J. Soc. Cosmet. Chem. 1974, Vol. 25, pp. 621-638.
2. National Center for Biotechnology Information. PubChem Substance Database. SID 17397009.
3. Lansdown, A.B.G. The rat foot pad as a model for examining antiperspirants. J. Soc. Cosmet. Chem. 1973, Vol. 24, pp. 677-684.
4. E.S. Bretschneider, A.M. Rubino, J.J. Margres. Antiperspirant efficacy. J. Soc. Cosmet. Chem. 1977, Vol. 28, pp. 441-446.
5. R.P. Quatrale, D.W. Coble, K.L. Stoner, C.B. Felger. The mechanism of antiperspirant action by aluminum salts. II. Histological observation of human eccrine sweat glands inhibited by aluminum chlorohydrate. J. Soc. Cos. Chem. 1981, Vol. 32, pp. 107-136.
6. R.P. Quatrale, A.H. Waldman, J.G. Rogers, C.B. Felger. The mechanism of antiperspirant action by aluminum salts. I. The effect of cellophane tape stripping on aluminum salt-inhibited eccrine sweat glands. J. Soc. Cos. Chem. 1981, Vol. 32, pp. 67-73.
7. R.P. Quatrale, E.L. Thomas, J.E. Birnbaum. The site of antiperspirant action by aluminum salts in the eccrine sweat glands of the axilla. J. Soc. Cosmet. Chem. 1985, Vol. 36, pp. 435-440.
8. McGrath, K.G. An earlier age of breast cancer diagnosis related to more frequent use of antiperspirants/deodorants and underarm shaving. Europ. J. Cancer Prevention. 2003, Vol. 12, pp. 479–485.
9. D. Krewski, R.A. Yokel, E. Nieboer, D. Borchelt, J. Cohen, J. Harry, S. Kacew, J. Lindsay, A.M. Mahfouz, V. Rondeau. Human health risk assessment for aluminium, aluminium oxide, and aluminium hydroxide. J. Toxicol. Environ. Health B. Crit. Rev. 2007, Vol. 10, 1, pp. 1-269.
10. Darbre, P.D. Underarm cosmetics and breast cancer. J. App. Toxicol. 2003, Vol. 23, pp. 89-95.
11. Darbre, P.D. Underarm antiperspirants/deodorants and breast cancer. Breast Cancer Research. 2009, Vol. 11, S3, pp. 51-55.
12. Flaten, T.P. Aluminium as a risk factor in Alzheimer’s disease, with emphasis on drinking water. 2001, Vol. 55, 2, pp. 187-196.
13. M.A. Rogers, D.G. Simon. A preliminary study of dietary aluminium intake and risk of Alzheimer’s disease. 1999, Vol. 28, pp. 205-209.
14. AFSSAPS. Évaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques. 2011.
15. National Center for Biotechnology Information. PubChem Substance Database. CID 24856.
16. W.B. Shelley, H.J. Hurley. Studies on topical antiperspirant control of axillary hyperhidrosis. 1975, Vol. 55, pp. 241-260.
17. M.I. Carretero, M. Pozo. Clay and non-clay minerals in the pharmaceutical and cosmetic industries Part II. Active ingredients. 2010, Vol. 47, pp. 171-181.
18. D. Harris, R. General. Potassium aluminum sulfate, ammonium aluminum sulfate, water, propylene glycol, denatured alcohol. US5348735 A États-Unis, 1994.
19. H. Gallego, E.J. Lewis, C.E. Crutchfield. Crystal deodorant dermatitis: irritant dermatitis to alum-containing deodorant. 1999, Vol. 64, 1, pp. 65-66.
20. S. Kim, A.S. Myerson. Metastable solution thermodynamic properties and crystal growth kinetics. 1996, Vol. 35, pp. 1078-1084.
21. Mauss, F. Thèse de doctorat de l’Institut national polytechnique de Grenoble et de l’École nationale supérieure des Mines de St Étienne. Étude de la décompostion thermique de l’alun d’ammonium. 1994.
22. National Center for Biotechnology Information. PubChem Substance Database. CID 3032540.
23. P.D. Darbre, Environmental oestrogens, cosmetics and breast cancer. 2006 Vol. 20, 1, pp. 121-143.

12 Comments

  1. Bonjour, et merci : super article hyper instructif comme d’habitude ! On m’a conseillé le talc mais je ne sais pas si c’est vraiment efficace, je l’utilise dans les chaussures mais je vois pas bien comment m’en tartiner sous les aisselles sans que ma salle de bain se transforme en piste de ski… Comme toi, j’ai cherché le Graal ou plutôt le déo idéal. Je me suis rabattue sur celui du Petit Marseillais à l’huile essentielle de sauge même si la compo ne doit pas être au top du top (mais comme je n’y connais rien, je ne sais pas ce qui ne va pas ! lol). Qu’en penses-tu ? Hâte de lire ta tambouille.

    • De rien ! Je ne sais pas bien pour l’efficacité du talc, et aussi de l’argile blanche qui rentrent tous les deux dans la compo de certains déo (Lush en poudre pour le talc, Soapwalla pour l’argile). Par contre, pour se tartiner tranquillement sous les aisselles, tu mets une petite quantité sur ton poing fermé, et tu l’appliques sous les aisselles. Je fais ça ponctuellement avec du bicarbonate, ça désodorise du tonnerre et ça sent rien du tout, mais par contre, dans mon cas, ça m’irrite au bout de quelques jours. Après j’ai des copines qui n’utilisent que ça, et ça se passe très bien pour elles.
      J’essaie de faire l’article tambouille demain, et il faudra que je regarde le Petit marseillais aussi alors (qui en effet en général sont moyens niveau compos, mais il y a des bonnes surprises des fois). Sinon j’adorais celui de So Bio Etic, mais impossible de mettre la main dessus en supermarché depuis 6 mois…

  2. Bonjour Rachel !
    Merci pour ce super article qui me fait enfin comprendre pourquoi les sels d’aluminiums = Satan. Ces dernières semaines, j’entends tout le monde parler du déo Soapwalla qui m’a l’air pas mal du tout même si les huiles essentielles peuvent irriter les peaux les plus sensibles sur le long terme. http://soapwallakitchen.com/products/deodorant-cream
    Qu’en penses-tu ?

    • Eh bien je t’avoue qu’il me tentait bien le Soapwalla, et puis j’ai hésité au dernier moment à le tester rapport que je supporte pas très bien le bicarbonate (mon grand malheur), et qu’il y en a dedans. J’ai fait une tambouille maison qui s’en rapproche vaguement, et ça se passe pas trop mal mais c’est sûr que ça tient pas toute la journée. Du coup je vais peut-être tenter le Soapwalla, ou peut-être celui en poudre le Lush. J’ai l’impression que c’est quand-même un peu insoluble ce problème…

  3. Je viens de découvrir ton blog grâce au blog de Nelly, il est trop bien! C’est super bien écrit et très instructif. Je vais aller faire un tour dans les autres articles…

    A bientôt!

    • Merci, et contente que ça te plaise ! Du coup je suis allée jeter un œil sur le tien, et j’aime beaucoup le concept. J’essaie de restreindre mes achats, un peu en ayant fait le même constat que toi, mais 1 an sans nouveaux bouquins, je crois que je ne pourrais pas. Bravo en tout cas !

  4. Coucou!!
    Jesuis tombée sur ton blog récemment et j’ai été passionnée par tes articles! C’est vraiment bien de faire ce travail et je t’ai admire pour tout ca!
    J’avais une question… Elle va peut être te sembler idiote mais bon, je me lance!
    Est ce que tu connais un produit qui s’appelle Etiaxil? C’est vendu en pharmacie comme un détranspirant Sudo-régulateur pour les peaux sensibles. Je me suis dis « c’est pas bête, en traitement de fond on prend ca pour moins transpirer et du coup les déo qui sont bons en compo suffiront!  » Mais niveau compo je suis pas sûre du tout que ca soit terrible, je te donne la liste: alcohol denat, aluminium lactate, aluminium chloride, cyclopentasiloxane, glyceryl stearate, cetyl palmitate, hydrogenated microcrystalline wax, hydrogenated castor oil. Voilà voila xD je sais qu’il y a de l’aluminium chloride mais comme ce n’est pas la même molecule que le chlorhydrate, je me demandais si c’était mauvais…
    En tout cas merci pour ton blog, je suis en pleine réorientation (ancienne kiné libéral) et je voulais me lancer dans la formulation niveau cosmétique, du coup ca fait de bien de voir un blog qui parle concrètement de ça, merci beaucoup!
    J’attend ta réponse avec impatience ^^
    Je te fais des bisous et j’ai hâte de lire ton prochain article!

    • Merci Justine !
      (Et un grand «Désolée» pour le délai de réponse, l’emploi du temps de mon été était plutôt compact).
      En tout cas je suis ravie que ça te plaise !
      Oui, je connais Etiaxil, j’en ai utilisé d’ailleurs plus jeune – pas beaucoup parce que je le supportais très mal, même quelques jours après l’épilation, même celui pour peau sensible. Il faut le mettre avant de dormir et impossible de dormir avec ça sous les bras, donc régulièrement j’allais tout rincer.

      Niveau compo, c’est pas super du tout. L’agent actif, c’est du chlorure d’aluminium, dont je parle en début d’article. Il est très acide, d’où les picotements à l’application (qui se transformaient en sensation de brûlure rapidement dans mon cas). Il pénètre plus profondément dans le canal sudoripare que le chlorhydrate d’aluminium des déodorants classiques, mais c’est le même mécanisme.

      Niveau efficacité, c’est super par contre. Sans souffrir d’hyperhydrose, j’avais à l’époque une transpiration très abondante, ce que je considérais comme socialement handicapant. Même en le rincant régulièrement, ça a très clairement diminué ma transpiration, en peu d’applications, et ce pour plusieurs mois.

      En conclusion, oui ça marche, non ça n’est probablement pas anodin. À chacun d’estimer son bénéfice / risque. Après, je ne peux pas te dire s’il est plus dangereux d’utiliser Etiaxil ponctuellement ou un déo conventionnel au chlorhydrate d’alu quotidiennement, mais pour une transpiration non-excessive, ça ne me semble pas vraiment nécessaire.

      Bon courage pour la reconversion, et des bisous aussi !

  5. Bonjour
    Premierment merci pour votre article qui ma ete tres utile.
    Cependant je voudrais vous poser une question:
    Pourquoi ne prend ont pas un composant tel que l’hydrolat pour remplacer l’aluminium? L’aluminium est il moin chere a la production? Quelles sont ces avantages?
    Merci beaucoup, j’ai besoin de ces info pour mes tpe du bac.

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