La casse au brossage : le test

Previously on Le Boudoir de Rachel

Monsieur Robbins a théorisé la casse des cheveux au brossage. Selon lui, le fait de tirer sur le cheveu ne suffit pas à le casser, mais c’est en fait les nœuds qui se forment à l’interface entre l’objet démêlant de votre choix et vos cheveux qui vont mener à la casse.
Le choix de l’objet démêlant est de poids, vu qu’un peigne à dents fines cassera plus de cheveux qu’un peigne à dents larges, mais néanmoins moins qu’une brosse.
Mais est-ce que Monsieur Robbins raconte rien que des menteries, ou a-t-il plutôt raison ? (C’est vrai quoi, on va pas croire le premier venu juste pasqu’il s’appelle « Professeur » de son p’tit nom).
Devant le regard mi-atterré, mi-amusé de mon époux, j’ai donc sorti mon mètre et j’ai commencé à mesurer les fragments de cheveux qui résultaient de mon démêlage matinal de 11h00 (oui, oui 11h00, c’est encore le matin).
Je m’en voudrais de vous cacher les résultats plus longtemps.

casse au brossage peigne à dents larges

Je vous avais déjà présenté mon peigne à dents larges la dernière fois. Instrument de torture capillaire ou objet de choix pour le démêlage ?

Les facteurs qui pourraient influencer la casse au brossage

Il faut savoir que les scientifiques font généralement leurs tests dans un laboratoire à hygrométrie contrôlée, sur des cheveux acheté chez De Meo BrothersInc, cheveux qui ne sont pas abîmés, coupés au bout et soigneusement lavés avec une solution de sulfates et pis c’est tout.

Bien que j’aime la science et mon lectorat, il n’était pas bien question que je procède comme ça sur ma tignasse (et en plus j’ai pas de pièce à hygrométrie contrôlée chez moi).
Qui plus outre, je voulais quelque chose qui colle pas mal à la réalité.
Néanmoins, il est bon pour avoir des résultats un peu répétables et donc avec un peu de sens, d’envisager quels sont les facteurs autres que les objets démêlants qui pourraient influencer la casse au brossage.
J’ai listé l’hygrométrie, le leave-in, le shampooing et l’après-shampooing, la température, les agressions extérieures et la coiffure.
S’il y a un truc par contre qui pour moi n’avait pas d’influence sur la casse au brossage, c’est le masque avant shampooing, rapport qu’on le lave après.
Mais vu qu’il faut toujours vérifier ses hypothèses, j’ai commencé par tester ça.

masque avant shampooing aloe vera huile de coco

Mon masque préféré, que je laisse poser toute une nuit et des fois un peu plus, est composé d’aloe vera en gel et d’huile de coco. On humidifie rapidement la chevelure mèche à mèche, on enduit d’aloe vera (toujours mèche à mèche) en faisant bien pénétrer, et on peaufine avec un peu d’huile de coco. J’utilise en ce moment de l’huile de coco Fushi et du gel d’aloe vera PhysioSources

Ma routine capillaire pendant ces deux semaines

Si je mentionne « ces deux semaines », c’est parce que généralement je n’ai pas vraiment de routine. Je mets sur mon crin un peu tout ce qui me passe par la tête. Je peux rester 2 jours sans me démêler les cheveux, par exemple parce que c’est dimanche et que j’ai la flemme.
Il y a malgré tout quelques constantes. J’essaie de ne pas les laver plus d’une fois par semaine, j’utilise un shampooing avec des sulfates sataniques, je mets un leave-in quand je sens que les longueurs ont besoin d’être lubrifiées, je n’utilise jamais de lisseur, sèche-cheveux ou autre appareil paradoxal destiné à dompter sa crinière en la rendant chaque jour plus indomptable.

Ces deux semaines de test, donc, se sont déroulées comme suit :

  • JOUR 0 – masque pre-poo + shampooing Klorane à la mangue + leave-in sur cheveux humides (Aloe Vera + huiles + coco-caprylate) 8 pressions
  • JOUR 1 – 10 pressions leave-in sur cheveux secs
  • JOUR 2 – rien
  • JOUR 3 – 6 pressions leave-in sur cheveux secs
  • JOUR 4 – rien
  • JOUR 5 – rien
  • JOUR 6 – rien

Tous les jours j’ai démêlé ma tignasse tranquillement, en la divisant en 6 parts raisonnablement égales, avec un peigne à grosses dents. J’ai commencé par le bas, sans tirer trop fort, en remontant progressivement et en séparant les rares nœuds coriaces aux doigts. La température est restée relativement clémente pendant les 15 jours de test, j’ai évité de faire des grandes balades de 3 heures et je me suis coiffée avec une tresse vaguement sur le côté gauche, comme à peu près tout le temps.

casse au brossage peigne en corne

J’ai utilisé uniquement ce peigne pour me démêler les cheveux pendant toute la durée de l’expérience. Les dents sont larges de 3 mm et l’épaisseur du peigne est de 6 mm.

Je n’ai pas eu bien les moyens contrôler l’hygrométrie, mais j’ai fait en sorte de me peigner grosso modo à la même heure (le matin donc) alors que je procède à mes ablutions quotidiennes le soir, et ce dans la même pièce, fraîche mais bien aérée.

La différence entre la semaine 1 et la semaine 2

Il n’y en a qu’une et elle est toute simple. La première semaine, mon masque pre-poo a été un masque à l’avoine et au lait, genre crème d’avoine mais loupé.
Autant je prends des notes quand je lis des articles scientifiques, autant j’approche la tambouille cosmétique comme la cuisine. Je lis la recette en vitesse une semaine avant, et je ne vérifie certainement pas la procédure avant de me lancer – ce qui n’est pas très pertinent, je vous l’accorde volontiers.
Bref, j’ai mis les flocons d’avoine à tremper tout une nuit dans du lait, et j’ai passé un coup de mixer.
Oui, oui, sans chauffer, pour pas casser les protéines.

Ça me paraissait rudement futé.

Ça l’était pas.
Mais alors pas du tout du tout.

masque avant shampooing lait et avoine

L’idée lumineuse de votre servitrice : mélanger du lait et des flocons d’avoines, le tout bio, laisser tremper une nuit et s’appliquer le mélange sur la tignasse. Ne faites surtout pas comme moi, c’est une super mauvaise idée…

Le début de l’application du masque s’est pas trop mal passé, mais au fond du verre, il y avait plein de son d’avoine. Vu que j’ai vidé le mélange sur ma tête, ledit son d’avoine s’est retrouvé sur mon crâne.
Ça donnait vaguement l’impression qu’on m’avait vomi sur le haut de la tête.
Mes chats ont découvert à cet instant précis qu’ils adoraient les flocons d’avoine, et ils ont voulu lécher le truc qui ressemblait à du vomi sur ma tête.
Après la pose d’une heure, c’était tout sec et forcément, à enlever au shampooing, c’était pas la fête.
En gros, j’aurais appelé ça un fiasco, mais de façon tout à fait surprenante, une fois secs mes cheveux étaient étonnamment brillants et presque bouclés.

avant shampooing masque crème d'avoine

L’avoine ramollie mais mal mixée, coincée dans les longueurs, vous vous en doutez, c’est une vraie gageure pour s’en défaire. Par contre suite à ce masque loupé, j’avais le poil doux, brillant et bouclé.

Le pre-poo de la semaine n°2, je maîtrise mieux. Il s’agit d’un masque aloe vera + huile de coco qui fait grave des merveilles sur mon crin.
L’application est on ne peut plus simple : mèche à mèche, on brumise un peu les longueurs avec de l’eau de source, on applique généreusement de l’aloe vera en massant un peu pour faire pénétrer, et on parachève par de l’huile de coco.
On laisse poser toute la nuit, on lave le lendemain comme d’habitude, et on admire le résultat.

Estimer la casse au brossage : la technique

Pour récupérer mes fragments de cheveux, je me suis peignée au-dessus d’une feuille papier de soie (qui avait contenu des bouts d’étagères Ikea™ avant, mais cette dernière partie n’est pas indispensable). À noter que le premier jour je me suis contentée de ramasser les fragments dans le fond du lavabo, mais je pense que j’ai loupé les tous petits bouts. C’est pour ça qu’il n’y’ a pas de données pour la Semaine I – Jour 1.
J’ai ensuite consciencieusement collé les fragments sur une feuille de papier, une pour chaque jour, j’ai tout mesuré et j’ai fait des statistiques.

casse au brossage comptage des cheveux

J’ai essayé de tourner ça dans tous les sens, et rien à faire, je n’ai pas trouvé d’angle glamour ou même vaguement esthétique pour illustrer la technique de comptage des fragments. Je vous épargne au moins la collection de feuilles de cheveux, qui me ferait passer pour une psychopathe.

Les résultats

J’invite les personnes qui sont allergiques aux graphiques à passer directement au paragraphe suivant, qui résume un peu tout ça. Je peux comprendre, c’est pas glamour.
Pour les avides de concret, la suite c’est ici.

La casse au brossage avec le masque lait avoine

cheveux casse au brossage avec un masque lait avoine

On a regroupé les fragments de cheveux en 4 catégories : les fragments courts, inférieurs à 3 cm, les fragments dont la longueur est comprise entre 3,1 et 6 cm, ceux qui mesurent de 6,1 à 15 cm, et enfin les fragments longs, supérieurs à 15 cm. La lettre L indique l’utilisation d’un leave-in ce jour là.

Que retirer de ce superbe graphique, à part que j’ai été une grosse quiche sur la mesure du 1er jour ?
Robbins considère que les fragments courts, qui cassent principalement du fait de l’abrasion, sont inférieurs à 2 cm. Mais Robbins travaillait avec des coups de peigne de 17,8 cm exactement.
Moi j’avais toute ma chevelure à peigner, et mon plus long fragment mesurait 83 cm. Au vu de la répartition des fragments, j’ai considéré que les fragments inférieurs à 3 cm constituaient les fragments courts.
On retrouve néanmoins une distribution assez similaire à celle que Robbins avait avec un peigne à grosses dents, on peut donc se dire que 1) j’ai pas fait n’importe quoi 2) lui non plus.

cheveux longs

De toute évidence mes coups de peigne font plus que 17,8 cm. C’est au demeurant une photo qui a 4 ans, et si j’ai pris du poids dans l’intervalle, ça n’a pas vraiment influé sur mes cheveux. Je vous ferais bien quelque chose de plus récent, mais vu qu’il y a des cartons dans chaque pièce (même la terrasse), rapport à un déménagement la semaine dernière, je préfère vous mettre du vieux et faire paraître l’article. Sur cette photo mes cheveux sont sont mouillés, d’où le côté lisse. Il est à noter qu’à l’époque j’utilisais des produits conventionnels et j’habitais à Stockholm, ce qui abîmait drôlement mes longueurs.

Mais quid de ces fragments courts, donc ?
Eh bien on constate qu’au fur et à mesure des brossage, leur évolution est super erratique. On n’en tirera donc aucune conclusion (chic, ça valait bien le coup de faire tout ça pour en arriver là !), à part que peut-être, mon œil pourtant acéré a pu louper des tout petits fragments de 1 ou 2 mm.

Pour ce qui est des fragments plus longs, par contre, c’est plus choupi. De façon uniforme, la casse au brossage diminue quand on s’éloigne du jour du shampooing. Ça voudrait dire (ô découverte, ô étonnement) que mon shampooing sulfaté ne serait pas le truc le plus sympa du monde pour mes longueurs.
Calamitas !
Bon, pour tout vous dire, j’avais de vagues doutes sur le sujet. Malgré tout, je n’ai pour l’instant rien trouvé qui me lave le cheveux en respectant son intégrité capillaire.

Plus étonnant, l’application du leave-in n’a pas l’air d’avoir un effet flagrant sur la casse au brossage.

La casse au brossage avec le masque coco aloe

cheveux casse au brossage avec un masque coco aloe

Comme précédemment, on a regroupé les fragments de cheveux en 4 catégories, et la lettre L indique l’utilisation d’un leave-in ce jour là. L’échelle du graphique précédent a été conservée pour permettre la comparaison.

Ce qui reste pareil : par rapport au masque avoine + lait, pas de changement sur l’évolution des petits fragments, c’est toujours n’importe quoi.
De même, le leave-in semble n’avoir toujours aucun effet sur la casse au brossage.

Ce qui change drôlement : déjà, ça saute aux yeux, la casse au brossage est vraiment moins importante après l’application d’un pre-poo coco + aloe, et ce pour tous les types de fragments. On va même jusqu’à n’avoir plus du tout de longs fragments pour certains jours.
Autre point intéressant, il semble que pour les fragments dont la longueur s’échelonne entre 3,1 et 15 cm, la casse au brossage, qui comme précédemment diminue dans les jours qui suivent le shampooing, ré-augmente en fin de semaine. On peut donc supposer que le masque aloe + coco a un effet protecteur sur le cheveux du point de vue casse, qui va néanmoins s’atténuer en fin de semaine.

Comparaison des deux masques jour par jour

comparaison de la casse au brossage en fonction du masque appliqué

On ne change pas la distribution des fragments, ni le L pour leave-in, vous l’aurez compris. Cette fois on compare nos fragments jour par jour par contre, et on peut cliquer sur le graphique pour le voir en plus grand.

C’est sur les petits fragments que la différence est finalement la plus notable entre les deux masques, avec jusqu’à 60 % de casse en moins sur les petits fragments lors d’un masque coco + aloe.
Pour les fragments intermédiaires, la différence est plus subtile quoique toujours en faveur du masque coco + aloe. Enfin, comme remarqué précédemment, on note parfois une absence totale de grands fragments pour le masque coco + aloe, chose qui n’arrive jamais avec le masque lait + avoine.
Même si l’effet protecteur du masque aloe + coco s’estompe en fin de semaine, avec une casse au brossage quasi similaire pour les fragments de longueur supérieure à 3,1 cm au 6ème jour, le nombre de petits fragments reste néanmoins un peu inférieur.

En résumé

J’étais partie de l’hypothèse qu’un masque appliqué avant le shampooing n’influerait que très peu sur le comportement du cheveu face à la casse au brossage (et je m’étais complètement plantée).
Le masque aloe vera + huile de coco permet de réduire significativement la casse au brossage pendant les 5 jours qui suivent le shampooing, et ce jusqu’à 60% de casse en moins pour les petits fragments. L’effet s’estompe néanmoins au cours de la semaine, et au 6ème jour la casse est presque similaire à part pour les petits fragments.

A contrario, l’utilisation d’un leave-in ne semble pas avoir une influence cruciale sur la casse au brossage, bien que le démêlage m’ait semblé plus facile lorsque j’en utilisais un.

Enfin (et là par contre on s’en doutait un peu), la casse au brossage est maximale juste après l’utilisation d’un shampooing sulfaté.

masque avant shampooing huile de coco aloe vera

Le pree-poo aloe vera + coco enterre grave son poto lait + avoine en terme de diminution de la casse au brossage, allant jusqu’à réduire le nombre de petits fragments de 60 %.

Ce qu’il reste à faire

Il me reste finalement pas mal de choses à vérifier avant de m’attaquer au vif du sujet, qui était : brosse ou peigne pour démêler son cheveu, si on se le rappelle bien (parce que oui,on a vaguement digressé), avec en question subsidiaire, plastique ou corne ?
Je laisse mes tests pour quelques semaines, rapport que je nage dans les cartons suite à mon déménagement, et qu’il faut que je trouve un moyen d’éradiquer l’électricité statique dans mon nouvel habitat avant de m’y remettre. Accessoirement j’ai aussi un vrai travail (si, si) qui n’est pas de compter les cheveux (oui, parce que c’est vaguement chronophage, comme hobby) et surtout, il y a une vague de froid sur la Bretagne, et je ne voudrais pas fausser mes chouettes expériences.
Je m’en vais donc tenter dans l’intervalle de dénicher un truc qui me lave le cheveu et qui ne soit pas un shampooing Klorane, et franchement, tout conseil est bienvenu !

____________________________

BIBLIOGRAPHIE
Se référer à l’article précédent !

21 Comments

  1. J’ai beaucoup ri en lisant ton article. J’utilise aussi des shampoings sataniques parce que le passage au shampoing sans sulfates n’a pas été concluant et mon porte-monnaie en a pris un coup (tout comme mes cheveux). Du coup, je n’ai pas vraiment de conseil de ce côté-là. Par contre, je suis étonnée du résultat de ton expérience. J’ai vérifié sur trois brossages : jamais de casse, que des cheveux entiers ( plus ou moins longs mais on voit clairement le point d’ancrage (désolée pour le vocabulaire de néophyte !)) et en petite quantité (autour de 15). J’imagine que la nature du cheveu joue beaucoup à moins que je doive remercier mes produits sataniques et pas chers. Enfin bref, tu nous rends quand même un peu dingos et on adore ça !

    • Même chose, au bout d’un moment ça représente une certaine somme la recherche du shampooing sans sulfates idéal…

      Et pour la casse, j’ai eu aussi des cheveux morts, avec le bulbe accroché au bout. Ça représentait environ une 30aine par démêlage. Par contre vu que j’ai les cheveux très épais et que je me coiffe une fois par jour seulement, ça ne m’a pas semblé alarmant (je me rend compte que c’est deux fois plus que toi).
      Je pense que pour les petits fragments, le fait que je n’ai pas coupé mes pointes depuis début septembre y est aussi pour quelque chose. J’ai des longueurs qui ont drôlement souffert de mes années en Suède, et du coup 3 ans plus tard je pense que le bout est encore fragilisé… En tous cas c’est chouette si tu n’as pas de casse du tout !!

      • Non, ça correspond : je me coiffe deux fois par jour, j’aurais dû préciser. 😉

  2. Moi aussi j’ai encore bien ri! Surtout le passage sur le vomi ou les phrases du le genre « Je vous épargne au moins la collection de feuilles de cheveux, qui me ferait passer pour une psychopathe. » (blague à part, moi je voulais les voir, ces feuilles! ;-)) En tout cas, tu as une rigueur scientifique admirable! (J’en serais bien incapable)
    C’est très intéressant de voir que leave-in, au final, n’a pas trop d’importance. Par contre je dois vraiment tenter le masque aloe-vera & huile de coco, ça m’intrigue. Je n’utilise que de l’huile de coco et je ne vois pas trop d’amélioration. Pour ce qui est des shampooings sans sulfates, j’ai déjà sauté le pas (j’utilise le shampooing Helvetia Natura pour l’instant qui me convient bien) et je vois clairement la différence, mes cheveux graissent par exemple moins vite. J’ai acheté (mais je dois encore tester) un shampooing de la marque Cosmo Naturel, également sans sulfates.
    Mon expérience: il y a quelques temps, je voyais pas mal de petits cheveux après mes brossages, puis j’ai coupé mes pointes abimées et depuis lors le processus est moins traumatisant! Je ne récupère plus que des cheveux entiers. Ah et j’utilise une brosse type poils de sangliers, pas un peigne!
    Merci pour ton chouette article et bon courage pour le déballage de cartons! 🙂

    • Bon, c’est cool, j’avais peur que ce soit un peu indigeste, vu que finalement ça se rapproche pas mal d’une publi scientifique – ouais, OK, le vomi en moins 😉

      Les feuilles en vrai, ça rendait ça : casse au brossage et la rigueur scientifique, finalement je me rends compte que ça ne m’a pas lâchée. Ça m’a vraiment rappelé quand je bossais en labo.

      Je suis étonnée aussi sur les résultats du leave-in. De toutes façons je vais quand-même continuer à en mettre, parce que sur le côté texture et aspect cosmétique, ça a un réel intérêt, dans mon cas tout au moins. Je n’ai pas tenté l’huile de coco seule en fait, j’essaie maintenant de toujours mettre un agent humectant dans mes bains d’huile, et ça se passe beaucoup mieux.

      Je note pour le Helvetia Nature. Pour l’instant, tous les shampooings sans sulfates que j’ai essayé m’ont soit fait regraisser plus vite (genre 2 jours au lieu des 6 habituels), soit je me suis retrouvée avec des cheveux d’apparence plus sale qu’avant le lavage.

      Et je pense qu’effectivement une coupe des pointes s’impose pour moi. Je suis revenue de Suède avec des cheveux abîmés, mousseux et fourchus. La plupart des filles qui arrivent à Stockholm avec des cheveux longs coupent au bout d’un an, parce que c’est ingérable. Une histoire d’oxydation je pense, les bijoux en argent noircissent en 1 semaine là-bas. J’admire les filles qui coupent tout ce qui est abîmé, mais je en me voyais pas faire ça en rentrant en France. Du coup, je coupe au fur et à mesure de la repousse, mais je pense que j’ai encore 15 bons centimètres qui sont assez abîmés.

      Par contre, la brosse en poil de sanglier, j’en ai une mais elle ne démêle rien du tout sur moi. J’ai plutôt adopté le peigne en corne, à voir ce que les tests du printemps donneront !
      Et merci pour le courage, j’en aurai besoin !!

  3. Quelle bonnasse sur cette photo !
    Qu’as tu essayé comme shampoings pour le moment ?

    Les poudres lavantes du genre shikakai et autres, tu as testé ? Et les shampoings fait à partir de la base lavante AZ?

    • Rhôô, t’es gentille ! Bon, c’était il y a 4 ans aussi, depuis j’ai mangé des pâtes carbo pendant les deux semaines de déménagement, et j’ai repris tout le poids que j’avais commencé à perdre :/

      En shampooing j’ai testé le BioPha ou le Melvita Avoine, avec des cheveux après lavage plus sales qu’avant. Les doux conventionnels, type Fureter qui n’est quand-même pas ultra naturel (euphémisme), c’est la même chose. Et le Timotei Bio lave « trop » par contre. Bref, je tente les noix de lavages la prochaine fois, mais je désespère un peu de trouver un shampooing pas agressif qui lave quand-même. Peut-être que je devrais me pencher sur la formulation, haha ! (Quoique si c’était facile, il y aurait bien un labo qui aurait fait quelque chose de correct). Il faudrait que je teste le Berthe Guilhem aussi, dont je lis pas mal de bien…

  4. Super article, j’étais morte de rire ! Hâte de voir la suite, en attendant je fais circuler 😉

    Sinon concernant ton dilemme de shampoing, je peux te conseiller le shampoing bébé Mixa bio, trouvable en grandes surfaces (pas toutes non plus, j’espère que t’habite une grande ville). La compo est assez clean. Sinon, tu peux également te lancer dans la fabrication de ton propre shampoing (viiient du côté obscur, on est biien !). A mon avis, si tes cheveux avaient tendance à graisser plus vite en passant au naturel, ou bien à ne pas être tout à fait clean, c’est que tu étais en période de « décrassage » des sulfates, ce qui peut mettre quand même un petit moment (compte un mois de cheveux moches). Tu peux aussi regarder la liste de shampoings de Mini, c’est toujours de bonnes compo 🙂

    Bon déménagement ! J’ai très hâte de voir tes prochains articles 🙂

    • Merci Camille !

      Le Mixa bio, j’en ai entendu parlé en effet, mais j’ai eu la flemme de tester parce que je déteste cet état de cheveux après le shampooing, ternes et gras à la fois, limite plus sales qu’avant. Tu crois que ça viendrait d’une transition ? Parce que franchement, pour le Melvita, un WO me laisse le cheveu plus propre. Pour les autres c’était effectivement propre le jour même mais gras le deuxième, alors que je tiens allègrement mes 7 jours autrement.

      Quand à faire mon propre shampooing, pourquoi pas en fait, surtout si c’est du solide, qui est une forme qui me plaît bein (même si les seuls que j’ai testés c’était des Lush, qui contiennent vraiment TROP de sulfates).

      Et merci, ça commence à prendre forme ce déménagement !

  5. Bonjour !

    Je me demande si la qualité du leave-in n’influence pas la casse au brossage.
    Par curiosité, lequel as-tu utilisé ? (est-ce que c’est la crème latée denovo ?)

    Je te remercie.

    Au plaisir de te lire.

    • Bonjour !

      Je ne pense pas que le leave-in influe tout court, vu que je n’ai pas eu moins de casse les jours où j’en ai mis. C’est un leave-in maison que jh’ai utilisé, mélange d’huiles de chanvre, avocat et sésame, avec du coco-caprylate et de l’aloe vera. Je n’ai pas (encore) testé DeNovo par contre, mais c’est sur ma liste, même si (peut-être à tort) j’aurais plus tendance à me tourner vers l’oléo silk.

      Et de rien 😉

  6. J’ai bien ri aussi !
    Je fais exactement le même masque « avoine-vomi » et mis à part que c’est un scandale à rincer, c’est en effet super efficace^^
    Par contre je le fais poser après le shampoing, pas avant. Cela ne poisse pas les cheveux étant donné que ce n’est pas gras et j’ai plus de résultats ainsi. C’est mon après-shampoing soin.

    J’ai remarqué beaucoup moins de casse quand je me lave les cheveux aux oeufs ou à la farine de pois chiche/lait d’avoine et lorsque je pose un masque pre-poo avant un shampoing bio du commerce. Si je ne fais pas ce masque, c’est casse assuré. Donc les shampoings seuls peuvent en effet provoquer pas mal de casse.

    Je ne fais pas de leave-in car mes cheveux fins n’aiment pas donc je ne pourrais pas dire plus à ce sujet^^. En tout cas tu as des cheveux supers longs !! Waow^^
    En tout cas merci pour ces tests ! 😉

    • Haaaaa, donc je ne suis pas la seule, ça me rassure ! Par contre, je n’avais pas l’intention de récidiver, moi, j’envisageais plutôt de filtrer la prochaine fois. J’ai moyen envie de chauffer le mélange, toujours pour cette histoire de protéines dénaturées à la chaleur, mais à voir… Par contre mes cheveux ne s’emmêlent que très peu au shampooing, donc depuis quelques mois j’ai carrément arrêté l’après-shampooing.

      Donc OK, tu confirmes l’influence du shampooing, faut vraiment que je trouve autre chose que le Klorane. Les œufs j’ai pas essayé non plus, tiens. L’avantage c’est que si ça ne marche pas, au moins je n’ai pas agressé mon cheveu avec et je peux relaver quasi-direct (oui, oui, je préfère mes cheveux sales à cet état un peu bizarre du shampooing loupé).

      Et oui, ils m’arrivent à mi-fesses en ce moment 😉 Je ferai une photo quand j’aurais un peu de place dans ma maison. En plus j’ai aucun mérite, ils poussent tout seuls, ça fait 8 ans que je les coupe régulièrement pour qu’ils ne soient pas trop longs, et même quand je les enduisais religieusement de silicones, ils faisaient pas trop la gueule – même si clairement, la matière est plus sympa depuis que j’ai banni ces composés du Malin.

  7. Super article!
    Moi aussi j’ai découvert la puissance du aloe vera + coco récemment, mes cheveux sont aussi plus résistants….

    J’y vais aussi de mon conseil du coup: j’utilise les shampooings Eubiona, surtout parce qu’ils sont moins chers que la plupart des autres marques bio, et ils lavent très bien pour moi (quoi qu’il faille deux shampooings minimum quand j’ai fait un bain d’huile.)

    Mais dans mon cas en effet la transition a été longue et pénible; frisottis, sécheresse, cheveux très abîmés, et regraissage assez chaotique quand j’ai arrêté les silicones et les sulfates. J’ai testé le savon d’Alep, l’oeuf, le ghassoumoul, l’argile, etc…puis Eubiona et les gels douches / shampooings Cosmo Naturel qui sont hyper clean, pas chers en gros format, et efficaces aussi.

    Dis-nous quand tu trouveras le shampooing de tes rêves 🙂

    • Merci Littona !

      C’est assez récent pour moi aussi l’aloe vera + coco, mais c’est vrai que j’ai du mal à ne pas en faire à chaque shampooing tellement c’est chouette.
      (En fait la seule raison pour laquelle je n’en fais pas avant mon shampooing d’aujourd’hui, c’est que je teste els noix de lavage et j’ai peur que ça ne soit pas tout à fait assez costaud pour nettoyer ce masque).

      Je ne connaissais pas du tout Eubonia, c’est allemand ? Je comptais tester le Berthe Guilhem qui a l’air dans les mêmes prix et duquel je lis beaucoup de bien.

      J’ai eu aussi les frisottis et sécheresse et longueurs toutes moches à l’arrêt des silicones. Faut dire que j’utilisais les huiles miraculeuses L’Oréal, qui sont grosso-modo du silicone en bouteille… Mais à la limite, ça, je peux supporter. Par contre ces racines dégueulasses 3 heures après le shampooing, j’ai vraiment, vraiment du mal.

      Mais oui, je ne désespère pas tout à fait de me passer de sulfates à terme !

  8. J’adore tes articles (j’ai appris pleins pleins de choses sur les cheveux). Le passage avec tes chats m’a vraiment fait rire! 😀

    Pour les shamp’ clean, j’utilise le shamp’ à l’ortie de chez Logona, et perso, il laisse mes cheveux super beaux, et je peux tenir une semaine comme ça (avec un WO dans les périodes difficiles). J’ai vu que tu avais essayé le shamp’ à l’avoine de Melvita et pareil , mes cheveux étaient juste horribles, gras, lourds, plats…

    Et en effet, je peux confirmer que les masques coco-av posé toute une nuit avant le shamp’ c’est juste merveilleux! Non seulement les cheveux sont mieux protégés, mais en plus ils glissent plus facilement, sont plus doux, brillants, etc… bref que du bon!

    Bisous!

    • Oh, c’est gentil ! Ravie que ça te plaise.
      Quand aux chats, c’est la plaie de la cosmétique maison, haha !

      Bon, c’est donc ce shampooing à l’avoine de Melvita qui serait la cause de mon graissage intempestif. Je vais jeter un œil sur le Logona. Et puis après tout si tellement de personnes arrivent à passer au sans sulfates, il n’y a pas bien de raison que je ne trouve pas mon graal shampooinesque aussi.

      Et oui, le masque coco-AV, c’est vraiment la révélation de mon passage au naturel. Le rapport prix/efficatcité est bluffant…

      Bisous aussi !

  9. Pingback: Nelly cosmétique
  10. Alors moi, un truc que je ne comprends pas du tout du tout.
    Comment font les actrices pour avoir toujours des cheveux SUPERBES.
    Elles changent très souvent de couleurs, font des balayages, tournent six jours sur sept et dix mois sur douze dans des séries où TOUS les jours, on les lisse et on les frise au fer, on les sèches, on les brush, on tire dessus, on fait des coiffures, des chignons, on bourre de laque, on recommence une heure après, puis on dit « coupez » (pas les cheveux, le film) et on recommence …. !!!!
    Et elles ont toujours des cheveux magnifiques.
    Et à nous, on nous dit qu’on a à peine le droit de se brosser les cheveux une fois par mois, et interdiction d’utiliser un séchoir ou un fer à lisser sous peine de mort (du cheveux)
    Alors je comprends pas.

    • Je pense que pour les actrices, il y a pas mal de choses qui rentrent en compte. Par exemple, cette video (à 2 min 40) devrait déjà répondre partiellement à ta question : https://www.youtube.com/watch?v=OKG6vyRkjsk
      Pour le reste, dans les films et autres séries, il y a quand même beaucoup de perruques, extensions et autres je pense…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *