Shampooing solide Karma Komba : test et décryptage

Je viens de déménager. Du coup, après avoir trié mes cartons, CDs et autres bouquins, j’ai pas pu m’arrêter, j’ai trié mon ordi aussi.
Ouais, c’est moche de pas savoir se reposer.
Bref, en me baladant dans mon dossier Boudoir, j’ai remis la main sur des photos du shampooing solide Karma Komba de Lush, que j’ai testé il y a pas loin d’un an, et sur lequel je n’avais jamais fait de retour.

Previously on Le Boudoir de Rachel…

« Les sulfates, c’est Satan dans une bouteille de shampooing, ça donne le cancer du doigt de pieds et Alzheimer », on avait vu que c’était pas vraiment vrai, et qu’il n’y avait pas d’inquiétudes à avoir niveau santé publique.
« Les sulfates, c’est ce qu’on utilise pour le dégraissage industriel, c’est super irritant », c’était par contre plutôt correct, avec le léger bémol que la cocamidopropyl bétaïne présente dans pléthore de shampooing sans sulfates était au moins aussi allergisante que ses copains SLS ou SLES, et que les cas de dermatites aigües se comptaient plus souvent sur les mains du personnel soignant que sur le cuir chevelu de la bloggeuse beauté lambda.

Forte de cette conviction, et pénétrant dans un magasin Lush pour y acquérir de l’éthifrice, j’en ai profité pour rajouter dans mon cabas un petit shampooing solide, parce que c’est ludique, parce que la réduction des emballages, ça me cause, et parce qu’utilisant des sulfates depuis les temps les plus immémoriaux pour laver ma fibre capillaire, sans la moindre dermatite, dermite ou autre attaque de pellicules à l’horizon, j’en suis arrivée à la conclusion que je tolérais plutôt bien les sulfates.

Karma Komba, qu’est-ce que c’est ?

C’est un petit galet vert vif avec des fleurs séchées à l’intérieur, et ça sent divinement bon. C’est plutôt un plus, parce que d’apparence, ça rappellerait un peu des asticots verts compactés (ce qui est plutôt un moins, par contre).

On le mouille, on le frotte dans les mains et il produit une mousse abondante, qu’on s’applique gentiment sur le cuir chevelu afin de le laver. On fait glisser sur les longueurs, et on rince abondamment.

Vous l’aurez compris, l’utilisation est ultra-simple. Mais que trouve-t-on dans la liste INCI de cette chose à la couleur vaguement cthulhienne ?

karma komba lush shampooing solide

Il est difficile de s’habituer à la couleur verte et à la texture asticot de Karma Komba à l’état sec. Mouillé, il produit cependant une mousse abondante avec une odeur épicée à tomber.

Erf, c’est quoi la liste INCI ?

La liste INCI, selon la loi française, c’est l’énumération des ingrédients qui composent un cosmétique, dans l’ordre décroissant de leur proportion en masse, et ce au moment où il sont incorporés dans le produit. (1) On ne tient donc pas compte des réactions qui peuvent se produire entre les ingrédients, ou lors du contact du produit avec l’eau, par exemple.
C’est uniquement ce qu’on a mis dans le produit en le fabriquant.

Les limitations de la liste INCI

On passera sur le fait que pas mal de personnes n’ont pas fait « Chimie LV2 ». Il y a au demeurant aujourd’hui plusieurs sites qui proposent de décrypter pour vous l’étiquette de votre shampooing préféré, et même quelques applis, histoire de se documenter peinard en faisant ses courses.
Reste que la liste INCI peut tout à fait n’être mentionnée que sur l’emballage du produit. Si vous n’êtes pas atteint d’une obsession compulsive rare vous poussant à garder absolument tous les cartons, films plastiques et autres emballages secondaires de vos cosmétiques, il est très probable que vous ne pourrez pas retrouver la composition de la moitié des produits qui trônent dans votre salle de bain.

Reste aussi que « les parfums et les compositions parfumantes et aromatiques et leurs matières premières sont mentionnés par le mot parfum ou arôma ».
Un bon point malgré tout, toute substance qui rentre dans la case « parfum » mais dont la mention est exigée doit être mentionnée dans la liste malgré tout. (1)
Malheureusement, en fin de liste INCI, les ingrédients dont la concentration est inférieure à 1 % en masse peuvent être mentionnés dans le désordre, et cerise sur la liste INCI, les colorants peuvent être mentionnés dans le désordre après les autres ingrédients. (1)

Enfin, si vous vous foutez de l’empreinte carbone comme de votre première chaussette, celle que le chien a mangée, et qu’acheter local pour vous, ça se résume à écumer l’hypermarché du coin, voilà enfin une bonne raison de découvrir l’artisanat cosmétique français, ou à défaut européen : le fabricant d’un produit cosmétique importé pour la première fois d’un état non-membre de la Communauté européenne peut être autorisé, pour des raisons de confidentialité commerciale, huhu, et pas du tout parce qu’il veut sciemment enduire le consommateur d’erreur, qu’allez-vous imaginer là !, ce fabricant, dis-je, peut-être autorisé à ne pas inscrire un ou plusieurs ingrédients dans sa liste INCI. (2)

Ladite autorisation, exceptionnelle au dire de la Loi, est accordée pour 5 ans, et peut être renouvelée pour 3 années supplémentaires. (3)

La Loi a l’exception plutôt longuette.

OK, et du coup, qu’est-ce qu’il y a dans Karma Komba ?

On retrouve en pole position dans la liste INCI de Karma Komba notre vieille connaissance, le Sodium Lauryl Sulfate, suivi de près par le Cocoamphoacétate de sodium. Un peu plus loin on trouve le parfum, de l’huile essentielle de patchouli, d’orange douce, de lavandin, de pin, de citronnelle, d’élémi (pas la peine de demander, je ne sais pas ce qu’est l’élémi) et de l’extrait de gardénia.

Viennent ensuite les produits contenus dans les huiles essentielles mais qu’on est obligé de mentionner au regard de la loi, avec une concentration maximale autorisée de 0,01 % dans les produits à rincer (4) : le citral, le citronellol, le limonène et le linalol.
L’hydroxycitronellal est plus chanceux que ses potos, quoiqu’à mentionner obligatoirement, il peut se retrouver jusqu’à 1 % dans ces mêmes produits à rincer. (4)

En toute fin de liste, on vous a prévenu au chapitre précédent, avec une concentration maximale de 0,5 % (4), c’est les colorants, ici le CI 42090, bleu, et le CI 19140, jaune, qui donnent cette magn.., cette jol…, eeer, cette couleur, quoi, verte.

Je vous passe les fleurs de camomille romaine, bonnes dernières : ça pèse rien mais en volume ça prend de la place dans le savon.

lush karma komba shampooing solide

Les fleurettes de camomille viennent donner un côté très naturel à ce shampooing qui s’avère être principalement du tensio-actif à l’état solide. Ça lave, mais peut-être un peu trop…

Super, ça me fait une belle jambe !

Bon, OK, à la louche, ce shampooing solide est constitué de Sodium Lauryl Sulfate et de Cocopamphoacétate de Sodium, auxquels on a rajouté du sent-bon, quelques gouttes d’huiles essentielles, un peu de colorant et trois fleurs séchées pour faire naturel.
C’est mieux ?

Mmmhh, le SLS je connais, mais le Cocoamphoacétate de sodium ?

C’est un surfactant (un tensioactif, donc), un agent moussant et un agent nettoyant. (5,6) Bien qu’étant a priori moins irritant que ses copains, particulièrement sur une peau saine, (6-8) on trouve quand-même dans la littérature des cas d’allergies au Cocoamphoacétate de sodium. (7)

Chou vert et blanc bonnet, oui.

Karma Komba en résumé

Grosso modo, Karma Komba c’est du tensioactif en barre, du parfum et trois huiles essentielles qui se battent en duel.
Les adeptes du naturel passeront leur chemin en crachant sur le côté et tournant trois fois sur eux-même pour conjurer le sort.
Les sensibles du cuir chevelu, les allergiques et les pelliculaire essaieront d’aller voir ailleurs s’il n’y a pas quelque chose de moins irritant.
Les autres essaieront la chose et se rendront compte que ça lave bien – manquerait plus que ça, vu ce qu’il y a dedans.

Les premières semaines, je n’ai été que joie : cheveu propre, brillant, et des shampooings qui s’espaaaaacent jusqu’à 10 jours.

Au bout de 2 mois, j’étais un peu moins jouasse : mon cuir chevelu et mes racines regraissaient à une vitesse effarante, et il fallait envisager un shampooing tous les 3 jours. À ce nettoyage peut-être un peu trop musclé, mon cuir chevelu répondait à sa manière, en produisant beaucoup plus de sébum, des tas de sébum.
J’ai craché sur le côté, fait trois fois le tour de moi-même pour conjurer le sort, j’ai rangé la chose dans un placard et j’ai repris mon shampooing habituel.

Tout est rentré dans l’ordre assez rapidement, mais je garde la bête. Abandonnant progressivement les shampooings sulfatés suite à ma constatation que pour la casse au brossage, c’était pas la panacée, je fais des tests divers et variés qui ne sont pas tous très concluants – loin de là. Du coup, pour une bonne remise à 0 de la fibre capillaire, ça peut-être utile…

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BIBLIOGRAPHIE
1. Légifrance. Article R5131-4 du Code de la santé Publique. 2004.
2. Légifrance. Article R5131-7 du Code de la Santé Publique. 2004. Modifié par Décret n°2012-597 du 27 avril 2012 – art. 5.
3. Légifrance. Article R5131-9 du Code de la Santé Publique. 2004. Modifié par Décret n°2012-597 du 27 avril 2012 – art. 5.
4. Légifrance. Arrêté du 6 février 2001 fixant la liste des substances qui ne peuvent être utilisées dans les produits cosmétiques en dehors des restrictions et conditions fixées par cette liste. 2001. Version consolidée au 26 mars 2015.
5. Elder, R.L. Final Report on the Safety Assessment of Cocoamphoacetate, Cocoamphopropionate, Cocoamphodiacetate, and Cocoamphodipropionate. Internat. J. Toxicol. 1990, Vol. 9, 2, pp. 121-142.
6. G. De Lathauwer, D. De Rycke, A. Duynslager, S. Tanghe, C. Oudt. Thickening of foaming cosmetic formulations. Berlin, Germany, 2004. CD Proceedings 6th Surfactants Congress CESIO.
7. A. Goossens, M. Bruze, B. Gruvberger, K. Gielen, L. Stoskute. Contact allergy to sodium cocoamphoacetate present in an eye make‐up remover. Contact dermatitis. 2006, Vol. 55, 5, pp. 302-304.
8. B. Santucci, C. Cannistraci, I. Lesnoni, C. Ferraro, M.G.D.E Rocco, L. Dell’Anna, A. Cristaudo. Cutaneous response to irritants. Contact dermatitis. 2003, Vol. 48, 2, pp. 69-73.

15 Comments

  1. Les barres Lush, il y’a toujours un mechant retour du baton^^. A l’époque, je me suis amusée à faire un comparatif avec un (vert aussi il était) et j’ai dû me couper les cheveux tellement ils avaient morflé au bout de deux mois avec. :D. Je voulais comparer avec un fait maison sur le même principe mais avec du SCI, qui est bien plus tolérable et doux. Ben j’ai eu ma réponse puissance 10^^. Lush c’est bien plus cher et ça bousille souvent les cheveux après quelques mois.

    • Ah oui, jusqu’à couper ? Parce que mon cuir chevelu n’a pas aimé, mais les longueurs s’en foutaient un peu. Pas mirifique, mais pas catastrophique non plus, quoi.

      Et le SCI, t’en as pensé quoi, sur le long terme ? Je teste pas mal de trucs en ce moment niveau shampooing, et je crois qu’au final je vais me replier définitivement sur les noix de lavage, le meilleur rapport lavage/douceur j’ai l’impression. Moi qui était une fervente défenseuse du shampooing plaisir…

      • Le shampoing solide au SCI, je m’en servais surtout pour rincer des soins avant-shampoing. Donc une fois sur deux, en alternance avec un no-poo qui n’était alors pas assez coriace pour éliminer un beurre de karité par exemple. Donc je ne rencontrais aucun soucis et mes cheveux pourtant fragiles se portaient très bien ;).
        J’ai arrêté par la suite le SCI simplement parce qu’ introuvable en Australie. Du coup je suis au No-poo la majorité du temps. Le seul défaut c’est que je ne peux plus vraiment faire de vrai soin avant-shampoing maintenant. J’en fais des légers et peu gras de temps en temps, qui partent avec la farine de pois chiche.
        Mes cheveux se portent assez bien malgré le fait que je vis avec une eau chlorée et une forte humidité.

        • C’est le problème que j’ai avec les noix de lavage : c’est super si tu n’as fait qu’un soin très léger avant-shampooing, mais avec l’huile de coco c’est l’horreur.
          Mais une minette me disait sur un autre article que en même temps, si tu décapes moins tes cheveux au lavage, ils ont moins besoin d’avant-shampooing. J’avais trouvé ça plutôt pertinent, comme remarque.

  2. Bonjour Rachel,
    je découvre ton blog depuis quelques jours grâce à Nelly et je dois bien avouer que je suis hyper fan !

    J’avais essayé le Pousse plus vite pour arriver au même résultat que toi, option pellicules qui grattent en plus.
    Depuis j’ai découvert le sidr et le shikakai et ca va nettement mieux, même si je suis passée par une phase pas glop en arrêtant les sulfates.
    En ce moment c’est 1 CC shikakai dans un grand verre d’eau chaude, méthode Mona http://rosecocoon.be/one-pic-one-tip-le-shikakai-tres-dilue/
    Elle en avait déjà parlé sur Twitter, j’essaie cette méthode depuis deux semaines et… Ça marche hyper bien, mieux qu’en pâte épaisse ! On a tous les avantages du shikakai, le cuir qui gratouille en moins. Du coup c’est la solution qui me semble la plus économique et écologique qui soit. Et je consomme bien moins d’eau pour rincer qu’un shampoing, bio ou conventionnel.
    Voilà, bonne journée et à bientôt !

    • Coucou,

      Du coup je suis allée te lire aussi, et je te renvoie le compliment !

      Mon gros problème avec les poudres, c’est que j’ai toujours peur de m’en mettre dans les yeux, et que je fais des conjonctivites sitôt que le moindre grain de poudre m’arrive dans les mirettes. Vu que c’est pénible à soigner et que j’ai la faiblesse de tenir à mes quinquets, la seule poudre qui entre en contact avec mes cheveux, c’est le henné (et j’ai quand-même eu une conjonctivite suite à une application).
      Bref, ça m’ennuie parce que j’en tenterais bien certaines…

      Au final ce qui me réussit le mieux en sans sulfate, c’est les noix de lavage. C’est un peu long à préparer (10 minutes de décoction plus le temps que ça refroidisse) et ça sent un peu chelou, mais ça me laisse la fibre propre et brillante, et ça se rince tout seul aussi.

      Bonne journée à toi aussi !

  3. Salut Rachel,

    Merci pour l’article : j’ai appris comment je m’étais faite avoir 😀 Un morceau de SLS avec qq gouttes d’HE, évidemment, vu comme ça, je comprends mieux ce qu’il m’est arrivé.

    J’ai utilisé Capi’Vert sur les conseil du vendeur Lush à qui je demandais un shampoing anti-pelliculaire. Et cette odeur…. Je crois que je l’aurais acheté rien que pour le mettre dans mon linge tellement je l’adore. Sont forts sur les odeurs, chez Lush….

    Premier (et dernier) shampoing sur mon cuir chevelu un peu irrité, qq plaques rouges et pellicules plutôt petites.
    Désastre, enfer, damnation, Belzébuth et gros mots : j’étais couverte d’ENORMES pellicules, des squames sur le cuir chevelu, et une méchante gratouille.
    Ça, c’est fait.
    Mais il sentait tellement bon…. Alors je l’ai utilisé (et presque fini) sur le corps, ou je n’ai pas de problème particulier sauf un peu de sécheresse sur les tibias. J’en vois presque le bout, au bout de 6 mois, parce que je l’utilise en alternance avec la multitude de gels douche ou nettoyants visage que je dois finir (c’est peut-être pour ça que je ne me suis pas n*quer la peau ah ah !).
    Je me suis demandée pourquoi je l’aimais tant, outre son odeur : il est pratique, la dimension parfaite pour ma main, il en faut peu pour être couverte de mousse et hyper rapide d’utilisation.
    J’ai failli le racheter. Ma réserve « au-cas-où-une-pénurie-mondiale » étant pleine de gels douche variés, j’ai décidé d’être raisonnable.
    Je viens de comprendre qu’en fait, j’aime les savons, mieux que les gels douche.

    Je suis un peu lente à la détente parfois… 😀

    • Hello !

      Ben en fait moi aussi, j’y étais allée un peu innocente. Genre, non, on ne peut pas mettre QUE des tensio-actifs dans une barre de shampooing ? Ben si…

      Après, ça n’est pas forcément pire que certains shampooings liquides, qui contiennent de l’eau. Le Karma Komba est censé être plus dilué lors de l’utilisation, donc avoir sensiblement la même teneur en sulfates que ses potos du supermarché. Sauf qu’au final, tu en mets toujours un peu trop parce qu’il fond excessivement bien. Mais oui, les odeurs sont géniales, je l’ai gardé au fond d’une panière parce que ça parfumait discrètement la salle de bain, haha !

      Quand aux savons, tu m’as bien fait rire ! Perso j’adore, je crois que ça fait plus de 10 ans que je n’ai pas utilisé de gels douches, qui me desséchaient bien la peau. Bon pour les tibias, c’est incurable chez moi par contre…

  4. En parlant de savons, et puisque tu testes plein de choses sur tes cheveux en ce moment : Tu n’as jamais essayé de les laver simplement au savon surgras saponifié à froid? Alors oui, je sais, le premier mot qui surgit dans l’esprit de tout le monde quand je dis ça, c’est « poisseux ». Mais en fait, non. juré craché. Ou plutôt, seulement si vous en êtes encore au shampooing siliconé, mais même dans ce cas ce n’est pas automatique et ça ne durera que le temps de la désintox.
    En tout cas moi j’y suis passée il y a 2 mois environ. Mes cheveux sont ravis, ainsi que ma peau et mon porte monnaie …encore plus (un savon « unique », comme son nom l’indique, a pris la place de mon shampooing, mon après shampooing, mon gel douche, mon nettoyant visage et mon nettoyant hygiene intime… sans compter que je n’ai plus besoin de mettre chaque jour de la crème corporelle pour rattraper les dégats).
    Sur les cheveux la seule précaution à prendre est un rinçage soigneux, et terminé par une eau de rincage. (eau+jus de citron ou eau+vinaigre de cidre). En plus ce sont de beaux produits faits main par de vraies artisans passionnés, c’est vraiment un achat qui fait plaisir.

    • Ah non, je n’ai pas testé, tiens ! J’ai essayé le shampooing solide Liggett’s et je n’ai pas trop aimé, rapport que je le trouvais trop décapant au final. Mais je ne crois pas qu’il soit saponifié à froid.
      Pour l’instant je suis sur le BioSecure (grosso modo l’ancien BioPha, au poil de formule près) et sur le Cattier pour cheveux secs (qui contient de l’ALS mais pas beaucoup, et ça se passe pas trop mal ma foi).
      Il faut que je reprenne les tests, mais vu que mon été était pas mal pris par des reportages photo, entre autre en mariage, je ne voulais pas prendre le risque d’arriver avec une exprience un peu loupée sur la tête !

      • Alors depuis que j’ai écrit ce commentaire, j’ai discuté avec plusieurs personnes qui ont eu des expériences moins heureuses que moi en utilisant du SAF pour laver leurs cheveux. En recoupant les données, j’en suis arrivée à la conclusion que ça dépend beaucoup de la recette du savon, j’entends pas là, des huiles utilisées pour le faire. J’imagine que j’ai eu la chance de tomber, dès mon premier essai, sur une marque qui a formulé ses SAFprécisemment pour les rendre multi-usages. Si ça t’intéresse (et tes lecteurs/rices aussi hein), j’ai été tellement emballée par les savons de chez GAIIA que j’ai raconté – avec force détails, mon expérience ici: http://www.gaiia-shop.com/blog/savons-naturels/les-cheveux-daudrey/

        • Très chouette retour d’expérience, et très tentant !

          Le dernier rinçage au vinaigre paraît incontournable, oui, histoire de refermer les écailles ouvertes par le pH basique du savon. Et d’accord avec toi, sitôt que tu quittes le conventionnel, le rinçage tout court devient primordial pour éviter le côté poisseux.

          Et question indiscrète, c’était quel désert ? 🙂

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