La transition vers des shampooings sans sulfates

Faut être honnête, je vous néglige.
Avant toute chose je voudrais m’en excuser. C’est pas que je n’ai plus rien à dire, notez, c’est que je me suis embarquée dans un projet photographique un peu long et un peu chronophage, sur les bords du canal d’Ille-et-Rance.
Le genre 100 photos en un an.
Comme une cruche, je m’étais dit que 100 photos en un an, ça fait 2 photos par semaine. Une broutille quoi.

Ben pas du tout.
Mon côté time optimistic a encore frappé.
Du coup j’en suis encore aux balbutiements de ma biblio sur les noix de lavage, aux prémices du décryptage de la compo du shampooing Weleda à l’avoine, et à l’ébauche de l’article sur l’oxydation du henné.

Malgré tout, vu que je ne veux pas vous abandonner complètement, j’ai décidé de vous causer d’un truc sans biblio, qui est plutôt une réflexion, un retour d’expérience sur ma transition vers des shampooings avec moins de sulfates, les shampooings sans sulfates, ou même, pas des shampooings du tout.

aloe vera physio sources aloe vera cheveux

Qu’on utilise des shampooings avec ou sans sulfates, l’aloe vera reste un indispensable de toute routine capillaire. Associé à un corps gras en masque avant shampooing, ou simplement en leave-in sur les pointes désséchées, il hydrate le cheveu.
J’utilise aujourd’hui du gel d’aloe vera distribué par Physiosources, mais labellé Health & Aloe Bio sur le tube, une divergence qu’il faudra tirer au clair à l’occasion. La composition est correcte, il se conserve hors frigo, et son tube tout simple le rend particulièrement pratique à utiliser en grande quantité sur les cheveux.

Pourquoi arrêter les shampooings sulfatés ?

On l’a vu précédemment, les sulfates ne sont pas nocifs pour la santé. Du coup, si on voit bien pourquoi se mettre en quatre pour éradiquer les sels d’aluminium de sa routine déodorante quitte à sentir un peu du dessous de bras, on envisage mal l’argument qui nous pousserait à lâcher notre shampooing préféré au risque d’arborer une tignasse graisseuse.
Après tout, vu qu’on est pas pro-silicone, on a bien décrypté la liste INCI à l’arrière de la bouteille et on a bien vu que ledit shampooing ne contenait rien qui finisse par –cone ou –oxane, et on envisage donc de se l’appliquer consciencieusement sur la tête jusqu’à la fin de nos jours, parce que brand loyalty n’est pas un vain mot pour nous.

On a décidé de pas se mettre en quatre pour les quats, pasque faut pas déconner non plus, je peux quand-même pas apprendre tous les ingrédients par cœur.
Et puis surtout, j’ai essayé des shampooings bio ou sans sulfates, ça mousse pas, et c’est une vraie galère pour savoir où on en a mis.
En plus ils me laissent le cuir chevelu gras et les longueurs poisseuses, et franchement, si je fais gaffe à mes cheveux, c’est pas pour les relaver tous les deux jours à cause d’essais déplorables, sans compter que ça coûte des picaillons toutes ces conneries. Et encore, tout ça c’est sans parler des bouteilles pas finies.
Ça vaut bien le coup d’essayer d’être vaguement écolo pour finir par jeter des bouteilles entières de shampooing.

Je n’ironise pas, ce dernier paragraphe était le reflet de ma pensée jusqu’il y a peu.
C’est en commençant à compter mes cheveux cassés par le brossage que je me suis rendue compte que le shampooing sulfaté ne faisait pas forcément un bien foufou à mes cheveux, et que j’ai eu envie de tenter autre chose.

La transition vers les shampooings sans sulfates, un moment tellement glamour

J’ai plutôt bien vécu ma transition vers le capillaire sans silicone : en comblant le manque de gainage par des soins hydratants et nourrissants (le typique masque huile de coco + aloe vera, qui fait des merveilles), je me suis retrouvée avec un crin plus brillant et plus doux qu’avant assez rapidement.
Transitionner vers un truc qui marche mieux que ce qu’on utilisait jusqu’à présent, tout en s’offrant une conscience écologique, faut vraiment pas se priver.
Restaient les sulfates. Sauf que j’avais plus ou moins tout essayé sans résultat probant : cheveux gras, collants, poisseux, ternes, tout shampooing bio me laissait une tignasse moche.

biopha shampooing pour cheveux secs

Le shampooing bio BioPha contient des SLS, mais en quantité moindre que dans un shampooing classique. Malgré tout, avant ma transition vers du sans sulfate / moins de sulfates, ce shampooing me laissait les racines grasses. Aujourd’hui, je peux l’utiliser quand je n’ai pas le temps de me faire une infusion de noix de lavage. Mes cheveux sont propres et le restent pendant une semaine, et en utilisant le principe de « Je lave le cuir chevelu avec le shampooing et les longueurs avec l’eau de rincage du shampooing » les longueurs sont propres sans être « mousseuses ».
On en profite pour pouffer un peu sur le « Sans savon » de l’étiquette, qui ferait un peu penser à un « Sans carotte » ou « Sans caillou », rapport que le savon c’est rarement ce qu’on retrouve le plus dans un shampooing.

J’ai beaucoup discuté avec des copines, sur des groupes, ou via les commentaires de ce Boudoir, et la même chose ressortait partout : la transition vers le sans sulfates, ça implique du cheveux gras à un moment ou un autre, avec du regraissage erratique.
Bref, le truc classe quand on a un métier et une vie sociale.
J’ai quand-même finalement décidé de sauter le pas et de prendre mon mal en patience, et bien m’en a pris parce que tout ça n’a pas duré très longtemps finalement.

Les bons gestes pour une transition rapide et réussie

Attention, hein, je ne vous pousse absolument pas à tenter une transition vers des shampooings sans sulfates si ça vous ennuie. Mais si la chose vous tente, il y a quelques points incontournables pour bien réussir sa transition.

Se documenter : c’est peut-être le point le plus crucial, et en tout cas le premier sur la liste.
Une des premières choses que l’on découvre en no-poo, par exemple, c’est le combo bicarbonate / vinaigre. Personnellement moi j’utilise ça pour nettoyer mes lieux d’aisance, ça marche beaucoup mieux que le Canard WC™.
Du coup, il n’est pas évident que troquer le shampooing Gloss Shine® de votre marque conventionnelle préférée pour le bicarbonate réponde exactement à vos attentes capillaires.

Adopter une routine minimaliste, au moins le temps de la transition : j’avais tendance avant chaque shampooing à m’enduire copieusement les longueurs d’aloe vera et d’huile de coco.
C’est un très bon protecteur quand on utilise un shampooing un peu agressif.
C’est une plaie à éliminer quand on utilise quelque chose de plus doux.

Après avoir passé quelques jours avec des longueurs poissées par l’huile de coco camouflées dans une tresse, j’ai décidé d’adopter quelque chose de plus léger. Sans lâcher complètement le soin avant shampooing, je l’ai réduit à beaucoup d’aloe vera et un tout petit peu d’huile ou de crème de jour après avoir visionné la vidéo de la routine de Parenthèse Tutoriels.

Ce soin simplissime hydrate bien les longueurs et les laisse douces et flexibles, mais s’élimine simplement à l’eau, évitant le côté roulette russe après chaque shampooing, du type : aurais-je l’impression d’avoir passé mes cheveux dans l’huile des frites une fois qu’ils auront séché, ou pourrais-je me prendre pour une pub vivante pour shampooing ?
(À noter qu’il y a beaucoup plus de balles « huile à frites » que de balles « pub pour shampooing » dans le chargeur du revolver de la transition).

Commencer sa transition par un no-poo : ça paraît un peu bête parce que ce n’est pas forcément le plus simple à mettre en œuvre, que ça sent rarement bon et que ça ne mousse pas. Autant dire que la transition sensorielle est plutôt brutale.
J’ai personnellement jeté mon dévolu sur les noix de lavage, et ça a tout de suite changé ma vie capillaire. Je vous en parlerai plus en détail dans un article dédié au Sapindus Trifoliatus, mais on trouve le mode opératoire sur le blog d’Edelweiss.

se laver les cheveux avec des noix de lavage

Pour les personnes qui n’aiment pas trop patouiller avec des poudres, la noix de lavage est une alternative no-poo facile à mettre en œuvre. De prime abord, l’odeur de la décoction de noix de lavage ne fait pas vraiment rêver, mais elle ne reste pas sur les cheveux après le rincage.

Soyons francs, ça pue un peu et c’est assez perturbant de se laver les cheveux avec une infusion. Par contre ça lave bien, ça n’agresse pas et surtout, ça ne contient pas 1 000 et 1 ingrédients destinés à vous rendre le cheveux plus soyeux. Soyons bien clairs : je n’ai rien contre les shampooings et leurs formulateurs, c’est juste qu’en période de transition, certains ingrédients vont réellement participer au poissage du cheveux, qu’il est difficile de repérer le fautif dans une liste de 15 ingrédients ou plus, et que de toutes façons vos cheveux seront déjà tout moches alors c’est pas vraiment la peine d’en rajouter.

Bref, avec mes noix de lavage, j’ai effectué ma transition en 3 semaines, et je peux maintenant utiliser sans problèmes des shampooings bio qui me poissaient les cheveux auparavant. À noter que l’un d’entre eux, le BioPha, contient quand-même du SLS mais en moindre quantité qu’un shampooing conventionnel. Malgré tout il ne me laissait pas les cheveux propres avant la transition.

Les avantages d’une routine sans sulfates

Le premier, et il est de taille, c’est d’avoir trouvé une belle chevelure. Je ne mets pas « retrouvé » parce que mes longueurs ne se sont jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui. Le côté mousseux juste après le shampooing n’est quasi plus là, et mes petites repousses ne se dressent plus sur mon crâne façon brosse.
Alors qu’auparavant je m’attachais les cheveux pendant les 3 jours suivant le shampooing pour qu’ils retrouvent une forme et un tombé correct, et que mes pointes arrêtent de me faire la gueule, je peux aujourd’hui laisser sécher à l’air libre et avoir une jolie matière.

cheveux longs routine shampooings sans sulfates

Je ne suis pas forcément fan des photos de moi, surtout depuis que j’ai pris du poids. On en causera à l’occasion, mais je vous ai fait une photo de ma bobine (un peu hallucinée, la bobine de la fille) sans Photoshop™, histoire d’être honnête avec vous.
Tout ça pour dire que les gens confondent facilement « cheveux longs » et « beaux cheveux ». Si j’ai toujours eu les cheveux longs, je ne les ai jamais eu aussi beaux qu’aujourd’hui, et l’arrêt des sulfates y est pour beaucoup.

Le second, et il n’est pas négligeable, c’est que je passe beaucoup moins de temps à m’occuper de ma crinière, et que j’ai plus de place dans ma salle de bain.
C’est un peu se tirer une balle dans le pied quand on tient un blog beauté, mais franchement, moins je passe de temps en cosmétique, plus j’ai le loisir de faire autre chose.
Aujourd’hui je mets un peu d’aloe vera le matin ou le soir sur mes longueurs et pointes, suivi d’une noisette de crème de jour, et je fais un shampooing par semaine, et pis c’est tout.

Le troisième, c’est qu’au final les eaux usées de ma salle de bain sont moins chargés en sulfates, quats, PEG et graisses diverses. Alors certes, je rejetais certainement moins d’effluents sulfatés qu’une usine agro-alimentaire bretonne, mais ça s’intègre bien dans ma politique personnelle de réduction des déchets quotidiens.

Pour résumer

On n’a pas tous les mêmes cheveux. On n’a pas non plus la même eau ou les mêmes habitudes de vie. Cet article est donc surtout une piste pour ceux et celles qui veulent passer à une routine capillaire moins agressive, et je ne vous promets pas une transition rapide et sans douleurs si vous adoptez les noix de lavage.
Soyons francs, il faut une réelle motivation pour abandonner son shampooing sulfaté, sous peine de se lasser rapidement des expériences plus ou moins concluantes. Mon déclic a été la casse au brossage, qui est au demeurant largement diminuée depuis que je suis passée à des lavages plus doux – promis on voit ça en chiffres sous peu !

Mais une fois la transition passée, sans tomber dans une théorie du complot à base de « Ouiii, les entreprises de cosmétique conventionnelles nous vendent des produits qui nous abîment les cheveux pour mieux nous vendre des soins qui censément les réparent après », on se rend compte qu’on était un peu dans la situation du serpent qui se mort les cheveux. Quand ils sont peu malmenés, les cheveux n’ont pas forcément besoin d’une pléthore de soin pour être beaux.

Pour se documenter

Pas de biblio aujourd’hui, mais si vous souhaitez trouver des conseils et autres retours d’expérience avant de commencer une transition vers des soins capillaires plus naturels, je ne peux que vous conseiller les blogs ci-dessous. La qualité des cheveux des jeunes femmes qui les tiennent parle d’elle-même

  • Les cheveux de Mini : on est d’accord ou pas avec les idées de Pauline sur l’épilation ou le maquillage, mais quoiqu’il en soit ses prises de positions ont le mérite de faire réfléchir. Il n’empêche qu’en matière de cheveux au naturel, c’est la bible.
  • Edelweiss Nature et Cheveux : ses pages regorgent d’idées de soins et de tests produits.
  • Parenthèse tutoriels : on y retrouve des vidéos très didactiques sur les shampooings et soins.

C’est promis on repasse à des articles au format « normal » dès la prochaine fois. En attendant, n’hésitez pas à faire part dans les commentaires de vos expériences de transition !

25 Comments

  1. Moi je le trouve très chouette cet article! C’est tellement vrai, ce problème de lavage crânien trop doux. Certes le sébum n’est pas sale etc, mais je suis contente quand je trouve un truc lavant qui m’en enlève une bonne partie.

    Pour ma part ça fait un peu plus d’un an que je suis passée au bio et co, et au début je n’ai pas vu la différence. C’est un peu plus tard que j’ai trouvé qu’effectivement mes cheveux regraissaient plus vite. Et j’ai beaucoup de mal à trouver un shampoing qui me convienne: soit ils sont trop doux et lavent mal, soit ils sont trop agressifs et mes cheveux regraissent hyper vite. Dans les deux cas ça me fait des cheveux crasseux. Je me suis rabattue sur le lavera à la rose, le seul que je trouve pas trop mal même si c’est pas la folie. Et je cherche plus, comme toi, parce que j’en ai marre de me laver le corps au shampoing.

    Nan moi mon truc magique c’est le rhassoul. Quand j’ai pas trop la flemme (et les sous, parce que même si c’est pas cher j’en utilise des kg par an) je ne me lave les cheveux qu’avec ça, et c’est génial: boucles bien dessinées, cheveux propres et brillants. J’avais fait ça à un moment pendant un mois, et j’avais même des petits cheveux qui étaient apparus sur le front! Par contre je fais deux applications, comme un shampoing classique. J’ai aussi l’impression qu’à force les cheveux graissent moins. L’odeur est terreuse mais moi ça me gène pas. J’espère que je pourrais bientôt passer à un lavage par semaine.

    Le truc nouveau que je fais c’est les brosser. Ben oui j’ai les cheveux bouclés donc je le faisais pas hors shampoing. Mais j’en ai eu marre de ressembler à une femme des bois au bout de trois jours post-shamp, et puis je trouvais pas ça très hygiénique, au vu des moutons de poussières dans la baignoire. Sauf que j’ai une technique, je me munis de ma tangle teezer, je démêle la masse jusqu’à ce que j’ai l’air d’une brebis afghane, et ensuite je mouille la dite brosse que je passe dans les longueurs jusqu’à ce que le tout soit bien humide. Du coup les boucles se reforment et sont bien brillantes (pas besoin de sanglier pour faire briller sa fourrure moi je dis), et je peux plus facilement espacer les shampoings. Couplé à une routine rhassoul only, j’ai quasiment plus les pointes sèches en ce moment!

    Comme toi, je pense que quand on passe à des routines plus écolos, on en fait trop au final: trop de soins, trop d’achats. Au final, le but c’est aussi d’y passer moins de temps et de faire plus simple pour se prendre moins la tête (ou les cheveux, mwarf)!

    Et je voulais te dire, je te trouve vraiment belle!

    • Oui, c’est vraiment compliqué de trouver quelque chose qui laisse le cheveu propre quand on passe au bio. Sans être complètement sale, le sébum chez moi dégage quand-même une vague odeur qui m’indispose, et puis franchement, que ce soit longueurs ou racine, je trouve le côté gras pas très esthétique.

      J’ai lu du bien du rhassoul, mais je n’ai pas envie de manipuler des poudres – oui, oui, je complique encore la chose, haha ! Mais j’attrape beaucoup trop facilement des conjonctivites pour pouvoir intégrer du pulvérulent régulièrement dans ma routine.

      Pour le brossage, c’est vrai que ça ôte pas mal de la poussière qui se loge dans les cheveux. J’imagine qu’avec des boucles c’est pire en plus. Mais oui, je ne sais plus qui m’avais dit dans les commentaires de ce boudoir qu’elle avait arrêté les bains d’huile depuis le passage au naturel, et c’est vrai que ça s’impose moins voire plus du tout, et que ça devient même plutôt un inconvénient.

      Et merci ! Je ferais à l’occasion un article sur la perception de soi et Photoshop…

  2. Bonjour,
    j’ai découvert ton blog il y a peu (via le déo), et je dis : bravo ! Quelle rigueur scientifique, la première fois que je trouve ça sur un blog beauté, et ça me parle !
    Pour les cheveux, j’utilise des shampoings bio depuis bien longtemps déjà. Et jusqu’à récemment, je me lavais les cheveux tous les deux jours. Récemment, j’ai découvert, et tenté, le no poo, et le brossage.
    D’abord, au bicarbonate. J’ai espacé les shampoings, jusqu’à un mois ! Mais j’ai chopé des poux avec ma loupiottes, et les soins anti-poux même naturels, il a fallu les laver autrement ! Et je trouvais le bicarbonate trop agressif au moment du lavage. (De fait, ma recherche sur les déos n’est pas fini non plus : je suis en train de tester ta recette, et je crois que je commence à refaire des plaques (eczéma ou quoi je ne sais pas) doucement mais sûrement… Pas gagné !).
    Ensuite j’ai tenté le rhassoul. Ca lavait, mais me laissait une texture de cheveux bizarres, et ça me les a asséchés, donc j’ai arrêté.
    Ensuite j’ai tenté le shikakaï. Superbes cheveux au début, et au bout de quelques semaines, plaques de pellicules. Trop agressif pour moi encore, et en plus à préparer c’est hyper pas pratique (la poudre est très volatile, il faut mettre un masque, et même avec le masque, je tousse).
    Du coup je me suis un peu calmée, et j’utilise soit le shampoing Lavera à l’amande, soit le shampoing Weleda au millet. Les compositions me paraissent pas mal (vive le site laveritesurlescosmetiques !). Je lave toujours une fois par semaine.
    J’ai conservé le brossage quotidien avec une vieille brosse de famille en sanglier.
    J’ai conservé le rinçage systématique au vinaigre, ça c’est top.
    Il faudrait que je tente l’aloe vera avant shampoing…
    Mais voilà, avec tout ça, je suis encore insatisfaite : mes cheveux se remettent à regraisser trop vite. Je fais un shampoing sec en milieu de semaine, et c’est à peine suffisant.
    J’hésite à tenter les noix de lavage après tous ces essais infructueux !
    Bref, merci pour ton blog.
    Et pour le déo, si jamais tu as une technique pour rendre ta recette plus douce encore, je suis preneuse !
    Merci beaucoup, bravo encore, et à bientôt !
    (et au fait, les complexes pour ta photo : je te trouve absolument superbe moi, sur cette photo !)

    • Bonjour Sabrina,

      Merci ! C’est effectivement parce que je ne trouvais pas d’infos scientifiques sur les formats blog beauté classiques que j’ai commencé ce boudoir.

      Je n’ai pas tenté le bicarbonate, j’ai vraiment peur que ça soit excessivement décapant et que mon crâne n’apprécie pas plus que mes aisselles. En fait, en cosmétique je l’utilise uniquement en gommage, où il fait des miracles sur les microkystes qui s’égarent de temps en temps sur mon doux visage.
      Pour les poudres, hors de question pour moi, sitôt qu’une particule approche à moins d’1 m de mes yeux, paf, j’attrape une conjonctivite. Et effectivement, en lisant les précautions d’emploi du shikakaï, ça m’a encore moins fait envie. Les noix de lavage par contre existe sous forme de poudre (poudre de reetha) et sous forme de noix, qui a vraiment ma préférence.
      Il faudra que je tente le Lavera, par contre mon expérience loupée avec le Weleda à l’avoine ne me donne pas envie de me replonger dans leur gamme.

      L’aloe vera pour moi ça a été la révélation du naturel. J’avais tendance à croire que je résoudrais tout avec des bains d’huile, et que l’hydratation du cheveu n’était qu’un vain concept, et en fait pas du tout, c’est tout l’inverse, et en plus ça se rince beaucoup plus facilement.

      Je n’ai jamais tenté le shampooing sec par contre, j’ai tendance à attacher fermement si ça regraisse trop, du coup je ne sais pas bien si le shampooing sec favorise le regraissage ou pas. Par contre la stimulation du cuir chevelu si. Il y a l’école de « brosser beaucoup c’est bien », moi je serais plutôt sur le « moins on y touche mieux c’est », particulièrement depuis que j’ai lu un article scientifique sur l’analyse des cheveux de Jane Austen, où le mec disait qu’on voyait qu’elle se coiffait moins en fin de vie parce que ses cheveux étaient moins abîmés.

      L’avantage des noix de lavage, c’est que l’investissemnt n’est pas faramineux. Le plus simple, c’est si tu as des amis qui les utilisent pour la lessive : j’ai commencé à les utiliser parce qu’on m’en a donné une poignée pour tester.

      Pour le déo, je n’ai toujours rien trouvé qui me convienne vraiment. Le vinaigre n’est pas très efficace sur moi et me laisse un relent de salade, et tout ce qui contient du bicarbonate est merveilleux mais me laisse au final de vilaines plaques rouges et des démangeaisons. Je reste fidèle à mon SoBioEtic, mais il m’en faut un dans le sac à main pour les retouches en milieu de journée ou de soirée, parce que son efficacité est quand-même très limitée.

      De rien pour le blog, et pour la photo, je suppose que c’est un boulot à faire sur l’acceptation de soi quand on vieillit et qu’on prend un peu de poids. J’ai toujours été une fille mince, depuis 2 ans je taille du 44-46, et je ne le vis pas très très bien…

  3. OH-MY-GOD !!!

    Je n’ai jamais vu de cheveux comme les tiens ! Leur couleur, leur longueur, leurs ondulations, leur brilliance, leur épaisseur…. Somptueux…
    On a envie de les toucher 😀
    Une vraie pub pour le « sans sulfates ».

    Sauf que.

    Et bé c’est pas demain la veille pour moi.

    J’ai des pellicules, celles qui se détachent par plaques. Des fois ça gratouille. Socialement c’est pas hyper simple.
    Donc ça restreint, de fait, mes options. Je te fais pas la liste de tout ce que j’ai essayé, mais il y a de tout (supermarché, bio, poudres naturelles, vrai-faux bio, parapharmacie).

    A ce jour, il n’y a que deux trucs qui marchent sur moi :
    – combo shampoing doux bio + 2 gouttes HE tea tree
    – tu vas rigoler, surtout après ce que je t’avais écrit sur Capi’Vert de Lush, mais j’ai eu Soak & Float en échantillon : en 3 shampoings, y a pratiquement plus de pellicules sur mon crâne…

    Alors le coup de Soak & Float qui est bien sulfaté, pourquoi il marche si bien sur moi, j’en sais rien du tout. Je constate. Et je vais l’acheter, du coup, parce que moi aussi j’en ai jeté, des flacons pas finis. Et je ne te cache pas que, vu le temps (et l’argent !) que cela m’a coûté pour en arriver à ces deux solutions, je suis plus que lassée des expérimentations.

    Donc le sans sulfates (pour l’instant), je passe. En revanche, le sans silicone marche hyper bien sur moi. J’ai le cheveu fin et un peu clairsemé (donc vite raplapla), là, j’ai gagné en volume et en ondulations depuis que je les évite.

    Sur ton rythme de publication : le jour ou tu te mets à publier 4 billets par jour, je questionnerai le sérieux de tes recherches bibliographiques. Ici on n’est pas chez la blogueuse lambda. On est chez Rachel. Qui envoie du lourd (et du léger de temps en temps parce que c’est bien aussi) 🙂

    • Rhôôô, c’est gentil ♥

      Et oui, j’imagine que les pellicules, c’est une plaie. J’essaierai de faire un résumé biblio dessus, au passage, j’ai vu quelques articles où c’était mentionné. Mais si je ne me plante pas, ça peut venir de plein de causes différentes, donc pour identifier laquelle…

      Par contre c’est fou, avec ce que le Soak&Float contient en SLS… L’huile de Cade et de Lavande suffirait à contrer l’effet alors. Bon en tous cas, s’il fontionne au niveau pellicules, c’est le principal. Les noix de lavages ont l’air assez anti-pelliculaires aussi, mais tu as peut-être déjà testé ?
      Quand au silicone, oui, je trouve assez simple de s’en passer au final, à partir du moment où tu fais des bons gros soins avant-shampooing. Et puis les silicones, c’est quand-même vraiment dégueu, autant pour la fibre capillaire que pour l’environnement.

      Quand à mon rythme de publications : je mets du temps sur chaque article, mais là j’ai surtout mis beaucoup de temps ENTRE chaque article ! Artiste monomaniaque, tout ça 🙂

      • Ben, je ne sais pas si le cade et la lavande suffisent à contrer le SLS. En fait je me dis que peut-être, ce n’est pas le SLS qui cause mes pellicules, tout simplement.

        Ce que je constate en revanche, c’est que Soak & Float me défonce les longueurs. C’est la fête à la paille depuis que je l’utilise.

        Avec Lullaby, leur shampoing solide qui ne contient « que » 25% de SLS selon Lush, mes longueurs retrouvent souplesse et brillance.

        Donc tout ce que mon cuir chevelu vit est cohérent avec ton discours.

        Non je n’ai pas essayé les noix de lavage. Un jour peut-être. Ce qui me freine c’est l’aspect pratique du truc. Et le potentiel glamour…
        Je vais te l’avouer : depuis que je suis tombée dans Lush, je suis accro aux odeurs, aux couleurs. Je suis vaine et superficielle et j’assume 😀

  4. On est connectées des questionnements capillaires, ça va faire quelques semaines que je me documente consciencieusement sur des alternatives shampooinesques. Ma dernière coupe n’a pas éliminé mes fourches et mon dernier henné n’a pas eu l’effet miraculeux – et psychologique – habituel (m’intéresse bien d’ailleurs ton article prochain sur l’oxydation du henné)…
    Un « mois sans » shampoing me tenterait bien (désespérance = radicalité) mais même isolée* au fin fond de la campagne… comment dire? et quid de l’avis de l’homme sur mes expériences de hippie… Il risque de faire la même tête que quand j’ai lâché que les toilettes sèches ça simplifierait vachement nos travaux de plomberie dans un moment d’égarement/désespoir).
    Avec la poussière des travaux et les saletés du jardin faudrait surtout que je songe à les protéger avec un foulard…
    Bref. Plein de questions. Quelques éléments de réponses ici (j’aime bien aussi ces articles de pistes!), et ça fait plaisir de voir ta charmante bobine !
    Il reste que shampoing c’est sacrément moche comme mot et ça n’est peut-être pas un hasard.

    * libre à toi d’y voir une invitation subtile à venir nous tenir compagnie, je me laverai les cheveux promis. ^^

    • Aaaahhh, mais non seulement on est connectées sur les questionnements capillaires, mais aussi sur les prémices du questionnement : un peu trop de fourches récemment, malgré deux coupes de pointes et un henné. Bon, pour ma part, je pense que le fait d’avoir bougé dans une maison très sèche y est pour quelque chose. Du coup, le tartinage quasi-quotidien en aloe vera fait son effet, au moins au niveau texture, reste à voir si ça marche aussi bien contre la prolifération de fourches.
      Je suppose que pour toi, la poussière n’aide pas, en effet. Ça doit être plus compliqué à démêler, et certainement assécher un peu aussi…

      La cure de sébum d’1 mois, personnellement, je ne suis pas capable. Déjà, pour certaines filles c’est une panacée, pour d’autres ça ne change rien voire ça empire l’état des longueurs. Me brosser les cheveux 2 fois par jour et laver la brosse à chaque fois, c’est ultra-contraignant, vaguement polluant, et comme toi je ne suis pas sûre que mon époux soit super fan. Et surtout, je déteste l’odeur de mes cheveux quand ils deviennent gras. Je ne me vois pas me l’imposer à moi-même, ni à des clients, potes, relations et famille.
      Mais je vous vois bien avec des toilettes sèches !
      (Ma conscience écologique s’arrête aux toilettes sèches)

      Mais oui, les protéger au maximum, c’est forcément bénéfique. Et je t’amènerai une poignée de noix de lavage quand on passera, si tu veux tester ! Après tout, reetha, c’est moins moche que shampooing 🙂

  5. Yay, un nouvel article! Comme ça fait plaisir!

    Tu as effectivement des cheveux magnifiques. Bon courage pour continuer la transition et les explorations du sans-sulfates…et bon courage pour ton projet photo!

    • Hahaha ! Oui, il faut vraiment que je m’y remette, à écrire plus. Tiens, un lundi ferié, ça serait pas une chouette occasion ? 🙂

      Et merci !! Pour la transition, ça se passe plutôt sans heurts, même si je suis bien consciente que ça peut changer du tout au tout en peu de temps, d’après les témoignages sur différents groupes FB. Et pour le projet photo, pas besoin de courage, je m’éclate !

  6. Salut Rachel !
    Wow ces cheveux ! (Et un magnifique regard également ;))

    Oui, le fameux passage au sans sulfate… J’avais réussi à ne pas faire comme tout le monde et avoir l’inverse : des cheveux super secs et le même cycle de lavage. 😀
    En fait avec mes idées un peu tranchées de l’époque, j’ai voulu faire sans silicone et sans sulfate en un coup et j’ai alors aussitôt créé mon propre shampoing avec comme base du Coco sulfate. Donc je n’ai pas connu le problème des shampoings bio avant cette année (c’était il y’a pratiquement 4 ans que je me lançais). Sauf que c’était peut-être une erreur. En effet, j’ai découvert que ma nature de cheveux était en fait sèche et fragile, le sodium coco sulfate était donc trop « fort » pour moi.
    En clair, durant un an et demi, je me suis retrouvé avec des cheveux plus moches et tout secs. De quoi rager 😀 Heureusement que j’ai appris à ne plus reproduire ce genre d’erreurs et que je sais ce qui ne correspond pas à ma tignasse.

    Si j’avais mieux réfléchis, j’aurais tenté du no-poo en alternance avec un shampoing doux à base de SCI. J’ai juste tenté une fois le rhassoul qui m’a graissé plus vite les cheveux. Mais génial sur le visage !
    D’ailleurs je regrette qu’il n’y ai pas de noix de lavage où je vis, je n’aurai jamais eu l’occasion de tester^^.
    Au fait je déconseille le bicarbonate/vinaigre pour le no-poo, cela abîme vite les cheveux un peu fragiles. Beaucoup d’anglo-saxons s’en sont plaint.

    Sur mes cheveux, l’aloe vera comme la glycérine, se sont révélés totalement inutiles. Tu as de la chance de pouvoir en profiter 🙂

    • Rhôô, merci Nouillémie ♥

      Je crois que pas mal de personnes font, comme toi, une transition très tranchée, ce qui a du sens parce que si tu vires uniquement le silicone, tu agresses d’autant plus tes longueurs avec ton shampooing sulfaté. Sauf que j’avais pas le courage de gérer à la fois les pointes sèches et les racines grasses :/

      Mais ça reste un long apprentissage le bio / naturel / différent, parce qu’effectivement, il faut quand-même quelques essais – erreurs pour comprendre ce qui convient bien à ton cheveu. Surtout que c’est pas évident, le sodium coco sulfate, c’est quand-même pas le plus brutal des sulfates…

      Si tu as une folle envie de tester les noix de lavage, je pourrais t’en envoyer par la poste par contre, hein. Mais oui, le bicar/vinaigre, ça me paraît le pire pour du no poo régulier, je préfère encore rester aux SLS à ce compte là, ça fera moins de dégâts.

      Quand aux hydratants, l’aloe marche très bien pour moi mais pas le miel, ni la glycérine. Va comprendre… Par contre il paraît que la compote c’est chouette aussi, mais je n’ai pas testé.

  7. Whaou !… Je viens de découvrir ton blog grâce au fait que tu parles de ma routine dans cet article ! Et bien je dois dire que j’aime énormément ton travail !! L’article est clair, les photos magnifiques… Et que dire si ce n’est que tes cheveux et toi son magnifiques !!
    Merci pour la découverte de ton joli blog, et bravo pour ta transition !

    • J’étais OBLIGÉE de parler du « soin de feignasse » ! En fait c’est bête comme tout mais vraiment suffisant quand tu es sur des produits lavants moins agressifs, et ça évite vraiment de se poser des questions existentielles du type « Je pars voir un client, est-ce que mon shampooing a vraiment éliminé mon bain d’huile ? »

      En tout cas ravie que ça te plaise et merci pour tous ces compliments ♥

  8. Bonjour,

    Encore un très bel article qui me parle vraiment.
    En effet, j’ai arrêté les silicones depuis un certain temps maintenant et arrive à espacer mes shampoings a un par semaine (mais bon en ce moment je retourne a 2 par semaine). Je ne lave que mon cuir chevelu et les longueurs sont lavées par l.eau savonneuse qui coule dessus. J’essaie d’éviter les sls au maximum mais bon ce n’est pas choses aisées.
    Mes racines regraissent beaucoup moins vite mais que mes pointes sont sèches !!!
    Depuis une semaine /15 jours je les hydrate quotidiennement avec la crème photo 7 et je sens que ça leur fait du bien, je mets un peu d’huile Léonor greyl de temps à autre sur les pointes mais j’ai toujours cette impression de cheveux fous (frisottis partout). De plus j’ai des fourches bien que je les ai coupe il y a quelque mois. Une nouvelle coupe s’impose. Je vais creuser du côté de l’aloès Vera et du oil Silk et de novo… On verra si ça dompte ma tignasse de lionne.
    Continue à publier tes articles je les adore. Et je confirme que tu es très jolie 😉

    • Bonjour Maeva,

      Ça n’est effectivement pas simple d’éviter les SLS. Je viens de tester le shampooing Melvita usage fréquent, qui ne contient pas du tout de sulfates. Verdict au séchage, mais ça avait l’air pas mal quand-même.

      Pour les pointes sèches, je n’ai pas trouvé mieux que l’aloe vera – en plus c’est raisonnable au niveau prix. Et je n’ai pas (encore) testé l’Oleo Silk, mais elle a d’excellent retours partout. Par contre, la coiffure de protection la nuit (tresse très lâche dans mon cas), ça change un peu la vie au niveau pointes et au niveau démêlage, avec du coup beaucoup moins de casse.

      Bon courage pour le domptage, et merci !!

  9. J’ai tenté quelques fois les shampoings bio (sans sulfates, à l’argile…) mais sans succès car je me retrouvais avec les longueurs poisseuses…malgré un long rinçage.Le pire c’était pour celui à l’argile, j’avais l’impression que l’argile restait sur mon crane et mes longueurs, ai-je les cheveux si poreux?(ils sont épais)) Pour certains (à part bien sûr celui à l’argile) en utilisant une quantité plus importante cela s’arrangeait…Mais j’ai quand même arrêté les tests.
    Jusqu’à il y a une semaine. Je retente le sans SLS… avec de l’ALS (Caudalie douceur). 1er lavage (un seul lavage): cheveux très poisseux…je dois me les attacher car j’adore me passer la main dans les cheveux mais là impossible car trop désagréable! et là après 3 lavages j’ai toujours les cheveux aussi poisseux… est ce que j’arrête le massacre et m’achète un nouveau shampoing ? J’ai fait ça car j’avais quelques démangeaisons avec le Klorane (avoine en alternance avec la myrte) et la peau qui désquame mais après une semaine de Caudalie j’ai toujours le même souci…J’ai toujours eu ces soucis et ne parviens pas à trouver le shampoing idéal !!! Si tu as un conseil 🙂 Merci

    • Tu auras les mêmes problèmes avec un shampooing qui contient de l’ALS qu’avec un qui contient des SLS. L’ALS est également un sulfate, et je l’ai trouvé personnellement plus agressif que le SLS. Par contre du coup c’est un peu bizarre qu’il te laisse les cheevux poisseux…
      Je n’ai malheureusement pas de solution miracle. Pour moi, les noix de lavage ça a été parfait, mais ça ne veut pas dire que ça peut marcher sur tout le monde. Enfin, si tu as une envie de test, essaie, ça coûte pas très cher et ça peu résoudre bien des problèmes. Depuis, je tolère très bein les shampooings sans sulfates, alors qu’avant, comme toi, ils me laissaient les cheveux poisseux.
      Bon courage !

  10. J’aime beaucoup ce blog, dont les articles sont franchement intéressants. Et mazette ! quels beaux cheveux tu as !

    Pour ma part, la transition vers les produits sans SLS a été franchement épatante. Depuis que j’utilise essentiellement des poudres lavantes, surtout le shikakai, mélangé à du miel, de l’huile de coco et un œuf, mes tiffs se sont embellis très rapidement et sont devenus suffisamment forts pour que je puisse les laisser pousser sans devoir tout le temps couper les pointes. Un résultat probant, à moindre frais parce que le shikakai permet de se passer d’AS (en revanche, c’est pas glamour et ça encrasse bien la baignoire). Par contre, pas de bain d’huile possible, je dose l’huile de coco sur les longueurs avec parcimonie parce que les poudres ne sont pas assez lavantes pour faire partir le trop plein de gras. En même temps, me tartiner d’huile et devoir faire deux shampoings agressifs derrière pour tout enlever ne m’a jamais réussi.

    Question regraissage des cheveux, le dosage des hormones « artificielles » ou naturelles est aussi une donnée à prendre en compte. Ma nouvelle pilule a eu un effet inattendu en diminuant nettement le sebum : je pourrais me laver les cheveux seulement une fois tous les 15 jours sans avoir le cuir chevelu particulièrement cracra. Etant assez partisane d’en faire le moins possible, je trouvais ça bien. En réalité, quand on vit en ville, il y a quand même pas mal de particules et de poussières à enlever, du coup, il faut pas mal brosser, et ça me flingue les cheveux (ils sont ondulés) même avec une brosse adaptée. En plus, après une dizaine de jour sans lavage, j’ai remarqué que mes cheveux s’abîmaient et se cassaient plus quand je les coiffais. J’ai l’impression que si je ne fais pas un soin nourrissant/lavant tous les 8 ou 9 jours, ils se fragilisent. Du coup pour la cure de sebum, je suis dubitative.

    Pour finir, je te trouve sincèrement très jolie, mais l’avis des autres ne pèse pas lourd quand on a des souci d’acceptation de soi-même. Courage à ce niveau

    • Merci Estelle !
      J’entends beaucoup de bien du shikakaï, mais le côté un peu agressif pour les voies respiratoires de cette poudre, associé au fait que je fais très facilement des conjonctivites en présence de poudre, me rebute un peu.
      Mais effectivement, pour les bains d’huile, j’ai appris à épeler le mot parcimonie (un truc que je ne maîtrisais pas très bien jusqu’à présent) depuis que je suis passée au sans sulfates !

      C’est pas bête ta remarque sur les hormones. Je n’y pense jamais parce que je suis équipée d’un DIU cuivre depuis trèèèès longtemps, rapport que les hormones ajoutées et moi, ça fait pas très bon ménage.
      Mais oui, effectivement, avec les cheveux longs, tu ramasses un peu toute la poussière qui traîne – même en campagne, promis !

      Pour le côté s’abîme plus après 8 jours, tu utilises un leave-in ou pas ? Quand à la cure de sébum sur cheveux bouclés, j’ai une copine qui a tenté et ça a été plutôt catastrophique, l’excès de brossage lui a vraiment abîmé les pointes.

      Et c’est gentil ! C’est la prise de poids qui m’embête en fait, au niveau acceptation. Mais j’ai bon espoir de résoudre partiellement en remontant sur mon vélo !

  11. Article fort bien écrit (et quels cheveux magnifiques !!!). Je ne connaissais pas le coup des noix de lavage pour les cheveux : je vais essayer ! J’ai tenté la poudre de shikakaï : bon résultat, mais manier des poudres je n’aime pas ça non plus.
    Je participe à un blog à plusieurs mains, où tu pourras lire nos retours d’expériences sur le no-poo (nous nous sommes lancés à plusieurs dans l’expérience : hommes, femmes, cheveux courts, longs, raides, frisés… y’en a pour tous les goûts !), c’est par ici : https://communeidee.wordpress.com/2014/03/18/no-poo/
    Je prendrai le temps de découvrir le reste de ton blog, qui m’a l’air vraiment très chouette ! Merci !

    • Merci Sophie !
      Et oui, les poudres, définitivement pas pour moi.
      Par contre je ne sais pas si c’est une coïncidence ou pas, mais à l’arrêt des sulfates j’ai commencé à perdre mes cheveux de façon un peu inquiétante.
      Du coup je suis repassée sur un low-sulfate, ce qui pour l’instant me convient plutôt bien.

      Très bonne idée ce blog no-poo à plusieurs mains (et merci pour le lien sur les noix de lavages, au passage 🙂 ), je me plongerais dedans quand j’aurais un peu plus de temps – l’été a été particulièrement chargé niveau boulot…

  12. Juste un merci pour toutes ces infos et une petite idée au lieu de jeter des flacons encore pleins: je les recycle
    …dans le pousse pousse lave mains, en y mêlant …ce que bon vous semble.Bonne continuation à toutes! Rachel bravo pour les photos et compliments pour ta chevelure!

  13. Coucou !
    J’envoie une bouteille à la mer car je suis un peu désespérée par ma tignasse blonde. J’ai décidé d’arrêter les silicones et autres il y a plus de 7 ou 8 mois maintenant , (sachant que j’avais fait un tentative pdt un an, je m’étais découragée et repris les kloranes) mais je me retrouve avec toujours le même problème : mes cheveux poissent. Ma brosse est sale après le brossage même si je me suis lavé les cheveux la veille(je nettoie ma brosse régulièrement). J’ai utilisé les marques désert/essence (pas aimé du tout sur le long terme), lavera ( rien d’extra, problème persistant), Khadi rouge (j’ai pas trouvé le truc transcendant non plus… et problème de cheveux légèrement poisseux). Je suis aussi passée par les délices d’Azylis, pas assez lavant pour moi et ma tignasse. Je m’apprête à tenter les shampoings solides. Je verrais ce que ça donne. Parfois je me demande si ce n’est pas les après shampoings trop riche… ? Le coco sulfate (point en commun présent dans les marques citées ?
    Je ne suis pas intéressée par retourner au chimique, j’ai bataillé jusque là et je vais pas lâcher jusqu’à ce que je trouve ce qui cloche. Les facteurs du aux stress/hormones, je n’y crois pas totalement, ça peut jouer mais pas de cette façon (les cheveux poissent alors sur des zones définies et pas sur l’ensemble de la longueur).
    Les noix de rinçage me font un peu « peur » car j’ai peur de ne pas calmer la production de sébum ( relativement tonique chez moi).
    Je prend donc toutes les expériences et avis de chacun/chacune !
    Tes cheveux sont magnifiques !!! et leur couleur à tomber !

    Merci pour tes articles sympathiques, ton expérience agréablement partagée et pleins infos utiles,

    Anna
    Ps : les shampoings kloranes ne réglaient pas le problème non plus et les shampoings fond de tiroir genre fructis et autres m*** avaient poussé le phénomène poisseux à sont paroxysme avec seulement une utilisation ponctuelle ( j’avais pas le choix, galèrecapillaire.com).

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