L’aloé vera : plante miracle en cosmétique ou grosse arnaque ?

On lit beaucoup de choses sur l’aloé vera. De « L’aloé vera est hydratant » à « L’aloé vera est tenseur » en passant « L’aloé vera laisse un film sur la peau » pour arriver à l’impressionnant « L’aloé vera a été donné à tous les japonais après Hiroshima et du coup ils ont pas eu le cancer », trions le bon grain des conneries à grand coup de revues scientifiques.

L’aloé vera, ou Aloe Barbadensis, est un petit cactus tropical de couleur verte qui pousse principalement dans les régions sèches. (1,2) On tire de sa pulpe un gel que l’on peut appliquer joyeusement sur la peau ou les cheveux, et un suc jaune qu’on applique vraiment pas sur la peau mais qu’on utilise pour ses propriétés dépuratives. (3)
On se concentrera ici si vous le voulez bien sur le gel et pas sur le suc, parce que le Boudoir reste un blog « beauté » et pas un blog « transit intestinal ».

gel d'aloé vera

Normalement, on met des feuilles d’aloé vera pour illustrer son propos mais, pas de moule, j’en avais pas sous le coude. Du coup je vous ai fait un joli cliché d’un gel d’aloé vera, et c’est bien aussi.

Le gel d’aloé vera, de pH généralement compris entre 4 et 5 (4), peut être transparent ou vaguement verdâtre ou un peu jaune, et peut subir une décolorisation et une stabilisation. La stabilisation se fait généralement par pasteurisation afin de détruire les enzymes qui vont faire brunir le gel et lui faire perdre ses propriétés actives. (5)
Il est évident que si la pasteurisation détruit les enzymes, elle ne va pas détruire que ça et qu’elle peut altérer les propriétés du gel. Certains fabricants décident donc de se passer de cette étape.

L’intérêt pour l’aloé vera et ses propriétés n’est pas récent puisqu’on l’utilisait déjà en Mésopotamie en -1750, en Égypte ancienne ou chez les grecs. Il a ainsi été utilisé au cours des âges pour traiter avec plus ou moins de succès des maux aussi variés que la chute de cheveux, l’eczéma, les hémorroïdes (eh oui) et la lèpre (eh oui-bis). (1-3,5)
L’intérêt porté à l’aloé vera, particulièrement d’un point de vue cosmétique, est en large recrudescence depuis les années 1980, et on a vu fleurir pas mal de légendes à son sujet, entre autres le fait que c’était « le secret de beauté de Cléopâtre ». (3)
(C’est comme ça, si une substance n’est pas le secret de beauté de quelqu’un, on ne peut pas la commercialiser).

D’un point de vue chimique, l’aloé vera contient pas moins de 75 constituants actifs : en plus de pas mal de sels minéraux et de sucres, on trouve de l’aloïne, du β-carotène et de l’α-tocophérol, des lectines, des acides aminés, etc.
Tout cet arsenal d’éléments utiles ou nécessaires au corps humain rend tour à tour le gel d’aloé vera hydratant, astringent, émollient, antibactérien, antiseptique, anti-inflammatoire, antifongique ou antioxydant. Cerise sur le cactus gâteau, il contient de la lignine, ce qui permet à l’aloé vera de pénétrer particulièrement bien la peau. (1,5-6)
Il y a toujours des esprits chagrins pour dire que c’est rien que des menteries (7), mais dans l’ensemble, tout le monde est plutôt unanime pour dire que c’est vachement utile (3,8) – même si ça serait rudement bien que le marketing cosmétique arrête de lui prêter des vertus mensongères parce qu’après, les gens qui font leur travail sérieusement passent pour des guignols, qu’il dit m’sieur Grindlay, et ça le fait pas trop rigoler. (3)

Vous allez donc me dire, mais à part pour se baigner dedans tous les jours tellement c’est une substance magique, comment diable s’en sert-on ?

gel aloé vera pur aloe

Pur Aloé, contrairement à ce que son nom indique (parce que malgré tout, on aime bien enduire le consommateur d’erreur) contient outre 97,30 % d’aloé vera, de la gomme de succynoglican pour gélifier et de l’alcool benzylique en conservateur.
Les +  Il est conseillé, mais pas obligé, de conserver ce produit au frais. Du coup, c’est quand même bien pratique pour le promener en vacances sans qu’il ne moisisse ni se détériore. De plus, il ne laisse pas de résidu sur la peau, ce qui ajoute au confort d’utilisation et permet l’emploi avant un maquillage.
Les –  L’alcool benzylique est plutôt allergène et pas très naturel, et donne une odeur d’amande au produit.

L’aloé vera en après-soleil

C’est comme ça que j’ai découvert son utilité cet été. Soyons francs, rien ne remplacera jamais une bonne protection solaire. Mais si, comme moi, vous êtes rouquine, il y a des chances que même l’indice 50 d’une bonne crème ne suffise pas à vous protéger complètement.
Du coup, après l’incontournable douche pour se débarrasser de la crème qui colle, n’hésitez pas à appliquer copieusement du gel d’aloé vera sur les zones qui ont rougi. C’est documenté, l’aloé vera appliqué localement soulage et aide la guérison des brûlures. (1,5,9)

L’aloé vera hydratant

On retrouve facilement l’aloé vera en tant que composant de crèmes variées (8) car il a un effet hydratant immédiat. (10) Il apparaît en effet que l’aloé vera aurait un effet légèrement émollient (5,11), c’est à dire qu’il va combler les interstices entre les cellules de l’épiderme et ainsi adoucir la peau. (12) Il a surtout un effet humectant, c’est à dire qu’il va attirer l’eau dans l’épiderme. (10) L’aloé vera n’est par contre absolument pas occlusif, car il ne limite pas les pertes en eau de la peau. Le mythe selon lequel l’aloé vera formerait un film à la surface de la peau et empêcherait toute autre substance de pénétrer est absolument erroné, et il est donc tout à fait possible d’utiliser le gel d’aloé vera en sérum hydratant avant une crème.
Rien n’empêche non plus de le laisser poser en couche épaisse, façon masque hydratant, très sympa après un gommage au bicarbonate par exemple.

L’aloé vera astringent et anti-acné

Sa teneur en aloïne, associée à ses propriétés antiseptiques et antifongiques, aide à combattre l’apparition de boutons et microkystes. (13,14)
L’aloé vera a également un effet astringent – potentiellement du fait de sa teneur en zinc, ou en tannins, mais on est pas bien sûr. (1,14-15) En tout cas, l’effet astringent va très certainement resserrer les pores les plus détendus, tout en hydratant gentiment la peau comme on l’a vu au-dessus.
Du coup, si on prête un effet tenseur à l’aloé vera, c’est du fait de son astringence, qui va contracter la peau. (13)

aloé vera gel aroma zone

Aroma-Zone commercialise un gel qui contient 93,8 % d’aloé vera, de la gomme de xanthane pour gélifier et de l’extrait de radis en conservateur.
Les +  On apprécie le conservateur naturel et la garantie « non-chauffé »
Les –  Je ne sais pas si c’est l’effet de la gomme de xanthane, mais contrairement au gel de Pur Aloé, celui d’Aromazone laisse un film sur la peau qui interdit tout maquillage minéral suite à l’application, sous peine de peluches disgracieuses. Pas d’inquiétudes pour le soir, le film est hydrosoluble, il y a donc peu de chances qu’il empêche vos autres soins de pénétrer ensuite.

L’aloé vera anti-âge

Au rang des éléments ou propriétés anti-âge, on trouve :

  • les glycosaminoglycanes (1), communément appelés GAG même s’ils ne sont pas drôles. Parmi les GAGs, on trouve entre autres l’acide hyaluronique. Ils retiennent l’eau à l’intérieur de l’épiderme
  • la gibbérelline, qui favorise la synthèse du collagène (1-2,5)
  • les propriétés émollientes de l’aloé vera (5,11)
  • le zinc ou les tannins, astringents, qui resserrent les pores et contractent la peau (1,13-14)

Même si le côté anti-âge n’est pas vraiment établi, vous perdez de toutes façons peu à essayer car l’aloé vera est généralement considéré comme sans risque et non toxique, même si quelques rares réactions allergiques existent (en général aux anthraquinones). Il est donc conseillé de faire un test sur une petite zone de peau au préalable. L’aloé vera est également déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. (1,5)

Quand aux pauvres Japonais, s’ils se sont vautrés dans l’aloé vera après Hiroshima, ils étaient trop occupés à s’oindre pour le rapporter, car on n’en trouve nulle trace dans la littérature.

On trouve facilement du gel d’aloé vera vegan mais la bibliographie qui suit ne l’est pas du tout.

BIBLIOGRAPHIE
1. Aloe Vera: a short review. Surjushe, A., Vasani, R. et Saple, D.G. 4, 2008, Indian J. Dermatol., Vol. 53, pp. 163-166.
2. Influence of aloé vera on collagen characteristics in healing dermal wounds in rats. Chitrha, P., Sajithlal, G.B. et Chandrakasan, G. 1998, Mol. Cell. Biochem., Vol. 181, pp. 71-76.
3. The Aloe Vera phenomenon: a review of the properties and modern use of the leaf parenchyma gel. Grindlay, D., Reynolds, T. 1986, J. Ethnopharmacol., Vol. 16, pp. 117-151.
4. Aloe as a humectant in new skin preparation. Meadows, T.P. 1980, Cosm. Toil., Vol. 95, pp. 51-56.
5. Aloe Vera : its chemical and therapeutic properties. Shelton, R.M. 1991, Internat. J. Dermat., Vol. 10, pp. 679-683.
6. Evaluation of the Antifungal and Antioxidant Activities of the Leaf Extract of aloé vera (Aloe barbadensis Miller) . Khaing, T.A. 2011, World Acad. Sci. Eng. Tech., Vol. 75, pp. 610-612.
7. Aloe Vera: a systematic review of its clinical effectiveness. Vogler, B.K. et Ernst, E. 1999, Britsih J. Gen. Pract., Vol. 49, pp. 823-828.
8. Aloe Vera leaf gel: a review update . Reynolds, T. et Dweck, A.C. 1998, J. Ethnopharmacol., Vol. 68, pp. 3-37.
9. The efficacy of aloé vera used for burn wound healing: a systematic review. Maenthaisong, R., et al. 2007, Burns, Vol. 33, pp. 713-718.
10. Moisturizing effect of cosmetic formulations containing aloé vera extract in different concentrations assessed by skin bioengeneering techniques. Dal’Belo, S.E., Rigo Gaspar, L. et Berardo Gonçavles, P.M. 2006, Skin Res. Tech., Vol. 12, pp. 241-246.
11. Seven herbs every pediatrician should know. Kemper, K.J. 12, 1996, Contemp. Ped., Vol. 13, pp. 79-91.
12. Moisturizers: What They Are And How They Work. Lynde, C. W. 13, 2001, Skin Therapy Lett., Vol. 6, pp. 3-5.
13. Aloe vera: a valuable wonder plant for food, medicine and cosmetic use – a review. Nandal, U. et Bardhwaj, R.L. 1, 2012, Internat. J. Pharmaceuticals Sci. Rev. Res., Vol. 13, pp. 59-67.
14. Whole Leaf Aloe Vera Aloes In The Treatment Of Burns And Scalds. Crewe, J.E. 1939, Minnes. J. Med., Vol. 22, pp. 538-539.
15. Composition and Applications of aloé veraLeaf Gel. Hamman, J.H. 2008, Molecules, Vol. 13, pp. 1599-1616.

22 Comments

  1. Avec une autre marque (et vraisemblablement une autre compo), il me laisse aussi un film sur la peau et l’effet peluche que tu décris dès crème ou maquillage superposé… Et l’homme dit que sur les coups de soleil ça « tire » la peau et ça l’incommode en séchant.

    Efficacité absolue pour hydrater un front en crise d’adolescence, tellement qu’on a peur de mettre de la crème hydratante. Une nuit, avec de l’HE de tea tree et le lendemain tout va mieux.

    Mais pourquoi on le déconseille aux femmes enceintes??? Je ne comprends jamais rien à leurs histoires de déconseillé blablabla? Principe de précaution ?

    • J’ai quand-même l’impression que c’est dû à la gomme de xanthane, cet effet peluche, parce que ça ne fait pas ça avec celui de PurAloé. Je vais tenter de trouver un truc pas trop cracra en compo et sans gomme de xanthane pour tester.
      Pour le fait que ça tire, rien à faire, c’est le côté astringent. J’avais jamais essayé avec du Tea Tree dedans, mais effectivement, j’y penserai en cas de bourgeonnage intempestif.
      Pour les femmes enceintes, c’est plus qu’un principe de précaution. L’aloé vera était considéré comme abortif dans les années 20. Ils en ont quand-même appliqué sur une dame enciente de 8 mois qui était gravement brûlée, et ça c’est bien passé malgré tout. Mais vu qu’il est blindé d’hormones, même si au final c’est 99 % d’eau, il a quand même une activité œstrogénique. La question se pose du coup : est-ce que c’est pertinent de s’en mettre sous les bras, genre dans les déo. En fait c’est compliqué parce qu’il y a tellement de perturbateurs endocriniens de partout que ça commence à être dur de savoir par quel vecteur tu vas favoriser un cancer du sein. Il faut que je me penche sur la question des teneurs en hormones, mais pour l’instant j’ai trouvé pas mal de blabla mais pas trop de chiffres…

  2. Hmm, pour les japonais, la plante fait son apparition dans « pluie noire » (au moins la version film) il me semble. La protagoniste en mange en cachette. (Ce qui n’empeche pzs qu’elle meure, mais en tout cas c’est quand meme mentionné. )

  3. Salut !
    Super article, j’adore te lire ! L’aloé vera, tu as testé sur tes cheveux ? Si oui, quels résultats as-tu eu ?
    Merci d’avance. A bientôt !

    • Salut Marine,

      Et ravie que ça te plaise !
      Je teste en ce moment sur les cheveux l’aloe vera, soit en masque avant shampooing, avec un peu d’huile et du miel (genre 1 cuillère à soupe de chaque). Tu laisses bien poser, genre minimum 1 heure mais toute la nuit c’est bien aussi.
      Sinon, j’en remets deux jours après mon shampooing sur les pointes, avec le sérum huileux au coco-caprylate par-dessus, et c’est pas mal du tout !

  4. Super article, comme tous les autres! Je ne laisse pas souvent des commentaires sur les blogs, mais celui-ci vaut clairement le détour. Enfin un blog beauté qui ne tourne pas seulement autour de la dernière palette de machin-truc… Et avec une note d’humour en plus! Bravo à toi, j’attends impatiemment la suite 🙂

    • Merci Julie ! Ça fait très plaisir à lire !
      Un nouvel article prévu pour demain ou début de semaine prochaine, l’actualité m’a dissuadée d’être même vaguement futile 🙁

  5. Excellent blog, que je découvre via Nelly du blog Nelly cosmétique. J’aime beaucoup ton discours non manichéen et qui s’appuie sur une véritable recherche, non sur des présupposés fumeux.
    Je teste depuis un mois l’aloé vera en guise de sérum, le soir, après un hydrolat et juste avant quelque gouttes d’huile d’abricot/bourrache que j’ai « customisée » avec la dose adéquate d’HE de bois de rose. Petit problème : ça peluche ! Je viens d’avoir une illumination en lisant ton article : j’utilise l’aloé de chez Aroma Zone, et comme tu l’as souligné, elle contient de la gomme de xanthane… Est-ce que l’effet filmogène (que je trouve au moins aussi désagréable que les peluches) sera supprimé si je trouve de l’AV sans gomme de xanthane ? J’avoue que j’hésite à poursuivre l’expérience car je n’ai pas du tout une impression d’hydratation.

    • Merci Kat ! Effectivement, j’essaie autant que possible de faire la part des choses. Les gens doivent pouvoir choisir ce qu’ils veulent utiliser, mais en toute connaissance de cause, et je crois que Nelly est plutôt de la même opinion.
      J’aime beaucoup l’aloe vera en sérum, et j’en utiliserai tous les jours si des fois j’avais pas la flemme d’aller jusqu’au frigo. L’application sur peau légèrement humide réduit beaucoup le côté peluchage et collant. Pour celui d’AZ, j’ai aussi pas mal réduit les doses : 2 pressions pour tout le visage. Je n’ai pas vu d’effet magique sur la peau de mon visage, mais pour être honnête quoique je mette dessus j’ai toujours le même épiderme. Par contre, pour avoir testé en cas de brûlure ou de coup de soleil, c’est vraiment souverain.
      Là j’utilise celui de PhysioSources, je ferais un petit article dessus. Il est très sympa, même si le flaconnage n’est pas du tout airless ou autre (c’est un simple tube).

  6. pourquoi est-ce déconseillé aux femmes enceintes? (c’est le genre de détail un peu flippant, ça voudrait dire que c’est pas si inoffensif que ça?)
    j’ai lu je ne sais plus où (donc source plus que discutable hein) que l’aloe serait potentiellement perturbateur endocrinien, c’est possible?

    • Il y a au moins Philippa Darbre, chercheuse anglaise spécialisée dans le cancer du sein et les perturbateurs endocriniens, qui le cite comme étant un phyto-œstrogen, à cause des anthraquinones. C’est la seule à ma connaissance, ce qui est un peu maigre.
      Quand aux deux publis que je cite dans cet article, la première dit très exactement :
      « L’ingestion d’aloe n’est pas recommandée durant la grossesse car il entraînerait théoriquement une stimulation des contractions utérines. Pour les mères allaitantes, il peut créer des problèmes gastro-intestinaux chez le nourrisson. »
      et je ne retrouve pas le passage exact dans la deuxième, mais c’était du type « Ça pourrait poser des problèmes mais on n’en n’a pas vraiment vu ».
      Bref, du coup je m’en enduis copieusement les cheveux et raisonnablement le visage, mais j’évite de l’utiliser pour le buste et en base de déo.

      • merci pour cette réponse! je vais continuer à l’utiliser pour le visage alors! 🙂

  7. Hello ! Félicitations, Un blog documenté sur la cosmétique, c’est rare !
    Tes photos sont très belles, est-ce que tu as un portfolio en ligne ?

  8. Bonjour Rachel,

    Je découvre ton blog, par l’intermédiaire du blog d’Edelweiss, on y trouve bcp de bonnes infos, alors merci !
    Je suis ultra-fan de l’aloé vera, en sérum sur le visage, pour les petites éraflures/brûlures du quotidien, et sur les cheveux (pur ou avec un peu d’huile végétale). Pour moi, c’est un indispensable !
    Je file continuer de lire ton blog ! Merci et à bientôt !

  9. Y a t-il un risque à utiliser l’Aloe Vera comme base de mon déodorant « maison »? Etant donné la proximité des seins et du système lymphatique.

    • Personnellement, j’évite. Comme dit plus haut en réponse à un commentaire, il y a un article qui dit que à cause des anthraquinones, qui seraient peut-être perturbateurs endocriniens, il pourrait y avoir un lien avec le cancer du sein. Ça fait beaucoup de conditionnels, mais je pars sur un déo 0% de risque (en ce moment le Lavera lime qui n’est pas si mal).

  10. Merci de ta réponse. Je vais chercher une nouvelle recette de déodorant maison. Attention il me semble que le Lavera Lime contient de l’aloes en 2ème ingrédient (après l’eau).

    • Alors effectivement il en contient, mais tout à la fin, du coup j’ai pris quand-même. Ma quête du déo perfait ne touche pas à sa fin on dirait :/
      Alcohol*, Water (Aqua), Verbena Officinalis Flower Water*, Camellia Oleifera Leaf Extract*, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Water*, Melissa Officinalis Water*, Humulus Lupulus (Hops) Extract*, Tilia Cordata Extract*, Citrus Aurantifolia (Lime) Fruit Extract*, Aloe Barbadensis Leaf Juice*, Fragrance/ Parfum (natural essential oils), Citral**, Geraniol**, Benzyl Benzoate**, Citronellol**, Limonene**, Linalool**

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