Je fabrique un déodorant maison – part I

Previously on Le Boudoir de Rachel…

On l’a vu la semaine dernière, se déodoriser le dessous de bras sans risque représente un peu une gageure aujourd’hui. Entre les sels d’aluminium, la cyclométhicone, la pierre d’alun ou l’aloé vera, difficile de faire un choix, sachant que tous sont supectés de favoriser le cancer du sein mais que rien n’a été formellement prouvé non plus. 

Petite digression : normalement, quand on suspecte une substance de créer une réaction, par exemple les sulfates dans les shampooings, on teste sur des volontaires sains. On leur colle un patch de SLS sur le bras pendant 24 heures, et on regarde comment la peau réagit. Les allergiques se grattent le bras pendant 3 jours, on fait des statistiques et si tout se passe raisonnablement bien, on délivre une autorisation de mise sur le marché.

L’évaluation des risques du déodorant, par contre, est beaucoup plus complexe.
Déjà, le cancer du sein ou la maladie d’Alzheimer ne se développent pas en 48 heures, et même si c’était le cas, je doute qu’un quelconque volontaire sain se présente au portillon des tests. Du coup les scientifiques réalisent des études a posteriori, en faisant remplir des questionnaires assez précis à une population atteinte de cancer du sein et à une population saine (1 000 personnes ou plus).
Le problème, c’est que ces personnes n’ont pas utilisé QUE des sels d’alu, ou QUE de la cyclométhicone. De plus, les composés potentiellement incriminés n’était pas présents UNIQUEMENT dans les déodorants. Il devient de fait super difficile de savoir après coup ce qui cause quoi.
Bien-sûr on fait des tests sur les animaux (qui eux sont toujours volontaires – sigh), mais quand on trouve un modèle explicatif pour le rat qui ne marche pas sur le Panpan, on se dit que finalement, il y a pas mal de chances que ça ne soit pas applicable à l’homme.
Bien-sûr, on fait également des tests in vitro (les cellules aussi sont toujours volontaires), mais ça suffit rarement.

Est-ce qu’on saura un jour avec certitude si l’application consciencieuse de déodorant cause le cancer du sein ? J’en doute fortement. Par contre, sachant qu’il y a suspicion sur plusieurs composés, on peut choisir de ne pas s’en enduire les aisselles.
Ça s’appelle le principe de précaution, et je le kiffe pas mal.

Prenons donc nos petites mains et essayons de concocter un déodorant maison qui ne contienne aucune des substances incriminées, et accessoirement aucune substance incriminable, et s’il désodorisait ça serait encore mieux.

Le principe du déodorant

L’idée générale, c’est d’assassiner lâchement les bactéries qui prolifèrent sous les aisselles et causent les mauvaises odeurs. (1-2) Sans concevoir une préparation réellement anti-transpirante, on peut également vouloir réduire le flux de transpiration à l’aide de substances astringentes. (3)

bicarbonate de sodium déodorant maison

Vous en avez peut-être mis dans le fond de vos cendriers ou sous votre évier, le bicarbonate neutralise les odeurs. Sous les aisselles, il empêche a priori la prolifération des bactéries responsables des mauvaises odeurs en rendant le milieu plus basique. Malgré tout, je ne comprends pas comment il neutralise les odeurs de clopes et pas celles d’huiles essentielles dans les préparations déodorantes. Je pense que vous pouvez vous attendre à un petit article sur le sujet sous peu…

OK, avec quoi je génocide mes bactéries ?

Tout bactéricide fera l’affaire, comme par exemple l’alcool, qui aura une action très limitée dans le temps mais aussi le bicarbonate de soude, (4) ou certaines huiles essentielles aux propriétés antiseptiques, qui sont applicables sur la peau même s’il ne faut pas faire n’importe quoi avec non plus, comme la lavande, le tea tree ou la menthe poivrée.

Et les astringents et autres régulateurs ?

Là encore on retrouve l’alcool, ou l’aloé vera qui est fréquemment cité dans les recettes de déodorants maison, mais aussi l’huile essentielle de palmarosa, celle de cyprès toujours vert (5), ou encore l’huile essentielle de sauge (6-7).

Cool  Je mélange tout ça pour avoir un déodorant naturel alors ?

Théoriquement, oui. Sauf que « naturel » n’est pas forcément synonyme d’innocuité. En effet, le gel d’aloé vera ou l’huile essentielle d’ylang-ylang, par exemple, sont fortement soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, du fait respectivement des anthraquinones et du benzoate de benzyle qu’ils contiennent. (8) Si on ajoute à cela le fait que l’aloe véra se conserve de préférence au frais, ça n’en fait pas l’ingrédient idéal pour un déodorant.
L’alcool est un peu irritant (9), certaines huiles essentielles sont mal tolérées et on l’a vu précédemment, appliquer une préparation trop alcaline sur la peau n’est pas forcément une bonne idée.
Quant à l’huile essentielle de sauge, elle a une activité œstrogénique, ce qui ne pousse pas à se l’appliquer près du sein. (10)

déodorant maison

Maïzena™, bicarbonate de sodium et beurre de karité Nilotica forment la base de mon déodorant maison.

OK, qu’est ce que je mets dans mon déodorant maison alors ?

Pour dire le vrai, je me suis fortement inspirée des déodorants Soapwalla et Schmidt’s.
Vous allez me dire, pourquoi ne pas les acheter tout faits ? Pour être honnête, mon budget déodorant commençait à prendre des proportions inquiétantes, vu ce que j’ai testé récemment à ma plus grande insatisfaction. Sachant que Soapwalla et Schmidt’s contiennent du bicarbonate et que je le tolère moyennement bien, que les retours sont parfois mitigés sur l’efficacité de l’un ou l’autre, et que Schmidt inclue de la sauge ou de l’ylang-ylang dans ses compositions, je me suis dit que j’allais faire un petit batch d’essai avec des ingrédients qui me paraissaient inoffensifs, juste pour voir ce que ça donnait.

Lamb (4) ayant l’air de penser que l’effet désodorisant du bicarbonate n’étant pas dû qu’à une histoire de pH, et voulant préparer un déodorant à pH proche de la peau pour minimiser les risques d’irritation, j’ai choisi le beurre de karité Nilotica comme vecteur de mes actifs déodorants. On en a parlé précédemment, il est bourré d’acides gras et tout à fait bénin (promis, ça n’est pas un jeu de mots vaseux).
En bactéricide, j’ai pris mon bicarbonate, et aussi de l’huile essentielle de menthe, parce que j’aime bien l’odeur.
J’ai senti le mojito pendant une semaine, jusqu’à ce que je rajoute du Tea Tree pour améliorer l’efficacité de la chose. Pour faire bonne mesure, j’ai rajouté de la maïzena, qui adoucirait l’effet du bicarbonate. (4)

La recette de déodorant maison ?

Pour un petit batch de test, prenez :

  • une c.à c. de beurre de karité
  • une c.à c. de maïzena
  • une c.à c. de bicarbonate
  • trois gouttes d’huile essentielle de menthe
  • trois gouttes d’huile essentielle de tea tree

Si votre bicarbonate se présente sous forme de poudre grossière, genre le bicarbonate La Baleine™, commencez donc par lui apprendre les bonnes manières en la réduisant en poudre fine à l’aide d’un pilon et d’un mortier. Ça évitera l’effet papier de verre à l’application du baume déodorant, non seulement pas très agréable mais aussi potentiellement irritant.
Il est à noter qu’on trouve du bicarbonate à granulométrie fine en coop bio ou sur Aroma-zone. Quoique n’ayant pas testé ce dernier, celui de la coop bio, essayé par le passé, m’a paru moins irritant que le bicarbonate alimentaire.

déodorant bicarbonate

Écraser la poudre de bicarbonate de sodium à l’aide d’un pilon et d’un mortier permet de la rendre plus fine avant de l’incorporer dans un déodorant maison. Il est à noter que l’on trouve à l’achat de la poudre déjà très fine, qui permet d’éviter cette étape. C’est juste que j’en avais pas sous la main.

On rajoute ensuite la Maïzena™ (mais on peut prendre une farine de maïs bio si on veut) et le beurre de Karité. On mélange bien, on rajoute les huiles essentielles et on re-mélange pour que tout ça soit bien homogène.
On transvase dans un petit pot qui ferme, et pour se désodoriser les dessous de bras, on s’applique un peu de baume le matin.
À noter :

  • pas de conservateurs dans ce mélange, mais le tea tree étant anti-fongique et le baume déodorant ne contenant pas de phase aqueuse, ça devrait bien se passer si vous respectez les conditions d’hygiène lors de la préparation. Prélever son baume déodorant avec une petite spatule au quotidien peut également être préférable au prélèvement avec ses gros doigts.
  • l’absence de phase aqueuse permet de rajouter les huiles essentielles à n’importe quel moment, sauf peut-être sur la Maïzena™.
  • déodorant maison baume

    Une fois bien malaxé, on transfère le mélange dans un pot qui ferme, et on prélève quotidiennement une petite quantité.

    Et ça marche bien ?

    Ça marche pas pire que les déos naturels de supermarché que j’ai testé dernièrement. Par contre, pour être honnête, en ces temps de forte chaleur, et contrairement au bicarbonate pur, ça ne tient pas toute la journée. Il y a une odeur un peu chelou qui se développe après 5 ou 6 heures, pas vraiment envahissante, mais enfin pas vraiment au point non plus, et qui rappelle vaguement le plastique. J’aurais tendance à penser que ça provient du beurre de karité gardé à 37 °C pendant la journée, surtout que si l’on en croit Lamb, les bactéries aiment bien boulotter du gras.
    Niveau réajustement du pH du bicarbonate avec les acides gras du karité, par contre, nickel. Bien que le baume ne contienne pas assez d’eau pour mesurer son pH (mon papier pH est devenu gras, c’est tout), pas de grosses irritations sous les bras après 2 semaines, et j’ai dans l’ensemble très bien toléré ce déodorant.
    La texture est un peu spéciale, et très franchement, ça ne m’a pas donné envie de tester ni les déodorants à base de beurre de karité commercialisés (qui sont peut-être beaucoup plus sympa que mon ersatz, mais quand-même), ni les recettes à base d’huile de coco.

    Mais alors ?…

    Cèderais-je au désespoir ? Déciderais-je de puer du dessous de bras ?
    Non, car malgré tout je ne me déclare pas vaincue, surtout que j’ai trouvé une petite compo en poudre tout à fait anodine dans une publication de 1946, qui a été testé et approuvée à l’époque.
    La suite, donc, au prochain épisode !

    ____________________

    BIBLIOGRAPHIE
    1. J.S Strauss, A.M. Kligman. The Bacteria Responsible for Apocrine Odor. J. Investig. Dermatol. 1956, Vol. 27, pp. 67-71.
    2. N. Shehadeh, A.M. Kligman. The Bacteria Responsible for Axillary Odor. II. J. Invest. Dermatol. 1963, Vol. 41, pp. 3-3.
    3. Z. Susak, R. Minkov, E. Isakov. The use of Methenamine as an antiperspirant for amputees. Prosthetics Orthotics Internat. 1996, Vol. 20, pp. 172-175.
    4. Lamb, J.H. Sodium Bicarbonate: An Excellent Deodorant. J. Investig. Dermatol. 1946, Vol. 7, pp. 131-133.
    5. Toroglu, S. In vitro antimicrobial activity and antagonistic effect of essential oils from plant species. J. Environ. Biol. 2007, Vol. 28, 3, pp. 551-559.
    6. I.C. Farcasanu, E. Oprea. Ethanol extracts of Salvia officinalis exhibit antifungal properties against Saccharomyces cerevisiae cells. Analele Universitatii Bucuresti-chimie. 2006, Vol. 1, pp. 51-55.
    7. S.G. Walch, L. Ngaba Tinzoh, B.F. Zimmermann, W. Stühlinger, D.W. Lachenmeier. Antioxidant Capacity and Polyphenolic Composition as Quality Indicators for Aqueous Infusions of Salvia officinalis L. (sage tea). Front Pharmacol. 2011, Vol. 2, pp. 79-85.
    8. Environmental oestrogens, cosmetics and breast cancer. Darbre, PD. 1, 2006, Best Pract. Res. Clin. Endocrin. Met., Vol. 20, pp. 121-143.
    9. H. Löffler, G. Kampf, D. Schmermund, H.I. Maibach. How irritant is alcohol? British J. Dermatol. 2007, Vol. 157, pp. 74-81.
    10. N.T.J. Tildesley, D.O. Kennedy, E.K. Perry, C.G. Ballard, S. Savelev, K.A. Wesnes, A.B. Scholey. Salvia lavandulaefolia (Spanish Sage) enhances memory in healthy young volunteers. Pharmacol. Biochem. Behavior. 2003, Vol. 75, pp. 669 – 674.

30 Comments

  1. Merci Rachel pour ces deux articles, j’hésitais à trouver une alternative maison ces jours-ci. Car je suis arrivée au bout de mon pot de soapwalla, qui effectivement peut irriter les bras à long terme et ne doit pas DU TOUT être appliqué sur peau fraîchement épilée (ouïe rouge). Mais néanmoins efficace, sauf en cas de sport, chaleur intense… comme tous les déos naturels anyway. J’ai acheté un déo en supermarché de la marque oe, pas cher et inspirant confiance mais bon… Pas mal sans être magique. Pour ce qui est de la pierre d’alun, je m’en sers de temps en temps : le format est pratique quand on voyage (pas de risque de voir votre déo imbiber le contenu de tout votre sac…) Je comprends bien ton principe de précaution et du coup je n’en abuse pas. D’ailleurs, ma maman très branchée diététique m’a toujours dit que l’aluminium dans les casseroles ou même ce foutu papier alu en cuisine = Satan, pour les mêmes suspicions que tu exposes dans le précédent article.

    J’attends ta prochaine recette de déo 😉

    • Ah oui, donc tu confirmes que le Soapwalla peut irriter ? Je ne sais pas si c’est les huiles essentielles dedans ou le bicarbonate – ou tout simplement la conjonction des deux peut-être. Le tea-tree par exemple, ça rendait mon déo plus efficace mais en même temps il piquotait un peu plus, je ne sais pas bien ce que ça aurait donné sur le long terme.
      Pour la pierre d’alun, j’ai reçu le document d’un monsieur prof de chimie qui dit que ben finalement, si l’on applique les principes de bases de la chimie des solutions, le gros sel d’alu qui pénètre censément pas se dissous en fait super bien dans la transpiration et du coup est carrément apte à pénétrer la barrière cutanée. Je vulgarise la chose sous peu, et coop bio aujourd’hui pour trouver des ingrédients !

  2. Bonjour Rachel !
    J’attends avec impatience ton article sur la recette du déodorant version poudre. 🙂
    Pour ce qui est du dupe du Soapwalla, il était très efficace pour ma part mais a présenté un défaut énorme au bout de quelques semaines: il a tâché TOUT mes vêtements. Des tâches de gras sous les aisselles de mes pulls, tee-shirts et même débardeurs… Impossible à ravoir et des traces jaunes en bonus aussi sur les hauts blancs. J’ai dû me résoudre amèrement à jeter la moitié de mes vêtements. Heureusement que je suis une adepte du seconde main et de la récup’, je sais pas comment j’aurais réagi si ça avait été des hauts neufs ou assez chers. Bref, plus jamais malheureusement.
    Là je me contente de Bicarbonate de soude mais c’est quand même assez agressif pour les aisselles (quand je viens de me les épiler, je n’en mets pas du coup) et mon fiancé s’est même retrouvé les aisselles en sang tellement elles avaient été irritées. Donc une recette plus douce et en poudre, c’est pas de refus^^.
    Bonne continuation et ton blog est très intéressant !

    • Eh bien je fais un petit break dans les essais déodorants, parce que vraiment, vraiment, le bicarbonate sous les aisselles ne me réussit pas, même coupé avec du rice starch. J’ai pas attendu que ça sanguinole, c’était juste insupportable d’être irritée en permanence, et au final le rice starch ça fait des taches sur les vêtements aussi.
      Pas cool les taches de gras non plus, je crois que j’aurais pas super réagi même si je ne porte pas du grand luxe non plus.
      Bref, pour l’instant je fais une pause d’un mois avec du déo So Bio Etic qui est pas trop dégeu et presque efficace, et je m’y recolle après – never give up, never surrender, tout ça…

  3. C’est apparu subitement pour mon fiancé, il a même pas compris sur le moment que c’était possible^^. Je te comprends pour le déodorant bio. De mon côté je teste une nouvelle alternative, j’attends de voir sur le long terme 😉 Pour l’instant c’est assez efficace et moins irritant.

  4. Bonjour Rachel !
    Oui j’ai fait un retour sur mon blog, il s’agit du vinaigre blanc 😉
    J’explique plus en détail pourquoi et comment je m’en sers.
    D’ailleurs j’aurais aimé avoir ton avis plus expert que le miens sur le fait de mettre une fois tous les 2 jours ou une semaine entière un liquide au PH acide sur la peau. C’est possible d’utiliser à plus long terme ? Pour l’instant (11 jours d’essais) je n’ai aucun soucis et plus d’irritations. Cela a contrebalancé efficacement le PH alcalin du bicarbonate que j’ai pu mettre aujourd’hui sans aucun effet secondaire notable.
    Au fait, félicitation pour ton mariage ! 😀

    • Intéressant ça. Je savais pour le fait qu’il désodorisait les t-shirts, mais j’avais pas pensé à l’appliquer direct. Je sais pas ce que ça peut donner sur le long terme, ça doit dépendre de ta peau et du reste de ton environnement. C’est quand-même très acide, mais au pire, coupé à moitié avec effectivement un hydrolat comme l’hammamélis, ça doit être pas si pire. Je jetterais un œil dans la biblio à l’occasion, mais pas avant 1 mois d’ici parce que là j’ai une rejntrée un peu bourrine (ce qui est super cool).
      Et merci&nbsp:!!

  5. On peut couper avec de l’eau distillé au pire si on ne trouve pas l’hydrolat. Elle est en effet pas toujours facile à obtenir en Australie..
    Et en plus j’ai remarqué que je faisais une pierre deux coup avec le vinaigre: plus d’odeurs sur mes tee-shirts. Rire ! Pour l’instant je pense alterner avec le bicarbonate de temps en temps au cas où. Je peux attendre un mois sans soucis, ne t’en fais pas. Bonne rentrée !

  6. Bonjour,
    Merci Rachel pour tous ces articles très clairs et ces superbes photos. Je tenais à faire partager mon expérience car après avoir essayé divers produits (pierre d’alun, bicarbonate, déo bio ou pas, alcool à 70°…) c’est finalement le vinaigre blanc qui pour moi est le plus efficace. J’y ajoute du bisabolol, du bacti pur et de l’huile essentielle de lavande (pour masquer l’odeur du vinaigre et parce que j’aime bien ;-). Je l’utilise depuis plus de 2 mois pour mon plus grand bonheur. Fini les odeurs de transpiration. Je peux tenir toute la journée alors qu’avant au bout d’une demi-journée il me fallait réutiliser un déodorant (vraie galère). J’ai même réussi à supprimer les odeurs tenaces de transpiration sur mes vêtements ! Petit bémol, il faut laisser passer 24h après épilation avant utilisation (sinon ouille ouille).
    Prochain essai avec la base neutre parfum de chez AZ pour éviter l’odeur de vinaigre. Peut-être qu’utiliser le bisabolol et le bacti pur fait redondance alors je vais les tester un par un. A suivre…
    Je vais également essayer l’huile de palmarosa car selon louloute c’est magique.

    • Bonjour Coghi,

      Merci, et contente que ça te plaise !

      J’ai utilisé du vinaigre blanc pur pendant quelques jours, et mon époux m’a dit que je sentais la salade, mais c’est vrai que ça remplissait très bien la fonction de déodorant ! Et pour désodoriser les odeurs sur les vêtements, c’est magique.

      Pas d’irritation due à l’acidité du vinaigre avec une utilisation prolongée ? En tous cas c’est une bonne idée d’y ajouter de l’huile essentielle de lavande, j’aime bien aussi… Je ne sais pas si la base neutre d’AZ aura le même effet que le vinaigre, vu qu’il a un pouvoir désodorisant et pas la base. Mais ça vaut carrément le coup d’essayer, oui !
      Par contre l’HE de Palmarosa, je n’ai pas très bien toléré ni l’odeur, trèèès prenante même si tu n’en mets qu’une goutte, ni l’HE en elle-même qui m’a un peu chauffé les aisselles, donc j’ai rincé quasi-directement (en plus mes deux chats me regardaient avec un air bizarre suite à cette application).

    • Bonjour 🙂

      je m’apprête à essayer votre préparation de déo car je remarque que depuis 3 semaines je sens vraiment fort des aisselles sans transpiration excessive…j’ai consulté dermato, gynéco ils ne savent pas…donc après l’HE de Palmarosa qui marchait très bien avant je cherche autre chose car je ne tiens malheureusement plus toute la journée avec seulement cela.
      pour un flacon je fais moitié vinaigre/moitié hydrolat Hamamélis mais combien de Bactipur et d’HE de lavande?

      Merci mille fois

      Macha

  7. Non aucune intolérance contrairement aux autres produits cités auparavant. J’utilise ce produit tous les jours depuis plus de deux mois et il m’arrive même que le dimanche je fasse l’impasse ce qui était inimaginable avant.

    Si j’ai bien compris tu as utilisé du vinaigre blanc sans additif et cela à fonctionné. Faut-il en déduire que l’acidité tue les bactéries responsables des mauvaises odeurs ?

  8. Je viens de lire l’article de Nouillémie. Très intéressant et son site aussi d’ailleurs. En le parcourant je me suis posée la question : puisque le bicarbonate est trop basique et qu’à long terme le vinaigre trop acide serait éventuellement problématique pourquoi ne pas les mélanger pour avoir un produit ni trop basique, ni trop acide ? A voir si ce « nouveau » produit garderait ses propriétés.

    • Oui, j’aime bien son blog, il y a plein de petit trucs faciles et pas onéreux, du DIY où tu te prends pas trop la tête.

      Le bicarbonate est effectivement trop basique pour moi aussi, même si certaines le tolèrent très bien. Mélanger bicar et vinaigre, il faut y aller doucement parce qu’il y a pas mal de gaz qui se dégage. Je n’ai pas testé le mélange des deux, parce que je sais que au moins partiellement, le pouvoir déodorant de ces deux substances est dû au fait que le pH qu’elles provoquent n’est pas propice au développement des bactéries qui causent les mauvaises odeurs. Après j’ai l’impression qu’il y a plus qu’une histoire de pH, mais je en sais pas dans quelle mesure. Il faut que je me penche sur la question, mais les aisselles irritées par les essais variés me déprimaient un peu 😉

  9. Je me suis fabriqué un déo avec du bicarbonate, de la maizena et de l’huile de coco et pour le moment j’ai de la chance, ça marche et ça ne m’irrite pas trop. Cela dit c’est l’hiver, je ne me rase pas tous les jours sous les bras.
    Bon je continue de toutes façons à preférer sentir un peu la transpiration plutôt que d’utiliser un déo aux sels d’alu.

    • Pareil, une légère odeur reste tolérable et préférable aux sels d’alu. J’espère que tu ne développeras pas d’irritations au bicarbonate, a priori il y a des filles pour lesquelles ça se passe très bien – je n’ai pas la chance d’en faire partie, c’est tout 😉

  10. Oulah.. bicarbonate + vinaigre c’est parfait.. pour déboucher la baignoire!! Réaction de fou dans les canalisation, mais je ne mettrais pas ça sur ma peau!
    Sinon avez vous pensé à couper voire remplacer le BdS avec de l’argile blanche qui a le mérite d’être à la fois adsorbante et cicatrisante/ adoucissante. Aussi remplacer le beurre de Karité par le HV de coco permettrait de bénéficier de son pouvoir anti bactérien donc action indirecte sur les odeurs en luttant contre leur dégradation par les bactéries de peau. Et puis la coco ça sent bon!
    Je vous demande ça car je fantasme depuis qq semaines sur la recette de déo parfaite mais je me suis promis de terminer d’abord celui que j’ai.. je ronge mon frein! Du coup la recette parfaite dans ma tête serait :
    HV coco
    Argile blanche (+ BdS)
    Fécule
    HE optionelle, surement tea tree ou lavande et palmarosa
    Cire végétale pour en faire un stick et pouvoir l’utiliser sans soucis l’été.

    Vos avis?

  11. J’ai pas trouvé ça si efficace pour les canalisations – du coup ventouse ou démontage de siphon, sachant que dans la nouvelle maison que je loue, j’ai trouvé… tadaaaam ! une fléchette dans le siphon du lavabo. Ouais.
    Il y a une recette assez similaire à celle que tu veux tenter, moins l’argile il me semble, type ça : http://saravissantebeaute.blogspot.fr/2014/06/deodorant-creme-au-bicarbonate.html.

    Moi au final, le BdS ne me réussit pas du tout, même mélangé à autre chose, et vu que je m’habille facilement en noir, l’argile blanche ne me semblait pas une bonne idée par rapport aux taches, même si j’en avais acheté à cette intention à la base.

    J’avoue que je suis toujours en stand-by sur la recherche du déo parfait, le test du vinaigre tout seul ne s’étant pas avéré concluant du tout…
    Bon courage et n’hésite pas à nous faire un retour !

  12. Une fléchette dans le siphon…hmmm… en même temps c’est vrai qu’on s’emmerde toujours un peu en attendant que nos masques posent…
    En tout cas efficace ou pas, la réaction effervescente BdS/vinaigre ne me donne pas envie de la tester sur mon petit corps délicat. Pas plus que le célèbre Menthos/Coca dans mon ventre.
    Effectivement c’est cette recette de déo que j’avais repérée sur le blog d’Antigone XXI il y a quelques années. Elle en fait un stick grâce à l’ajout de cire végétale. J’ai juste un peu peur pour le BdS …il faudra bien que j’essaye moi même au péril de mes aisselles innocentes.. Mais avant ça je testerai surement lHE de palmarosa toute seule. Ça à l’air de bien marcher pour plus d’une pionnière… une goutte de chaque côté et rien d’autre. Que demander de plus?

  13. Bonjour Rachel!
    Tu dis dans un commentaire du 29 mai dernier que «le test du vinaigre tout seul ne s’est pas avéré concluant du tout»… Est-ce possible de savoir pourquoi?

    J’ai commencé à tester aujourd’hui, car j’ai peur que le déo coco-bds tache mes vêtements avec l’été qui arrive… Le vinaigre était efficace sur l’odeur, mais je préfère savoir si tu as vécu une catastrophe d’aisselles!!

    Et les autres qui utilisaient le vinaigre, avez-vous continué?

    Merci pour toute votre expérience, franchement je suis chanceuse de pouvoir apprendre en vous lisant!
    J’en profite pour vous donner un truc pour les vêtements blancs tachés aux aisselles (genre dégueus – je transpire vraiment beaucoup et avec les déos chimiques c’était l’horreur!): percarbonate de soude. Vous faites une pâte avec de l’eau tiède, laissez 30 minutes au moins, et c’est comme neuf!

    • Bonjour Marie,

      Ça n’a pas été concluant pour moi car 1) je sentais la salade 2) je sentais aussi la transpiration 3) ça m’a un peu agressé le dessous de bras.
      Bref, un mélange pas super, je n’ai pas persévéré.
      Merci pour l’astuce détachante !

  14. Merci pour ta réponse!
    J’ai pu brièvement tester avant de voir ton commentaire. Je dis brièvement car j’ai pas persévéré non plus! Je confirme pour les odeurs de salade + transpiration. Le mélange des deux est assez écoeurant… et quand ça imprègne le petit blouson de tous les jours, c’est eurk.
    Franchement, le déo au BDS ça reste la meilleure option et aucune tache constatée à ce jour.

    • Oui, hein? C’est pas très concluant…
      Mon gros problème, c’est que je ne supporte pas le BDS. Même mélangé à autre chose, au bout d’une semaine j’ai les aisselles en lambeaux, et ça n’est pas le but non plus.
      Depuis quelques mois je suis revenue à un bon vieux Sanex, qui, étonnammant, fonctionne très bien et n’a pas l’air de contenir de choses douteuses.
      Je fais un article dessus dès que possible !

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